@ appoline
"Alors les syndicats qui défoncent les portes ouvertes, je connais. Je
m’avais jamais eu confiance en eux, j’ai essayé et je n’ai pas adopté ."
Je vous propose de réfléchir un peu à ce que vous avez écrit. Non pas pour dire que vous ne réfléchissez pas, mais pour que vous preniez le temps du recul sur votre déclaration.
Vous commencez par dire que vous connaissez les syndicats dans un post où vous affirmez n’avoir eu affaire qu’une seule fois à eux... Je ne sais pas à partir de combien de fois vous connaissez quelque chose, mais il me semble qu’une fois, c’est un petit peu léger pour prétendre connaître quelque chose...
Ne serait-ce pas plutôt parce que vous aviez un à priori, comme vous le dites vous même, que vous êtes restés fermés à ce syndicat très précis que vous évoquez ? Je vous pose la question parce qu’il est difficile, pour la plupart des personnes (y compris moi peut-être !) d’aller au-delà d’un préjugé...
Quoi qu’il ait pu se passer pendant votre entretien, que vous ayez été effectivement sur des positions très discutables ou que le syndicaliste en question soit un planqué ou un incompétent (vous conviendrez qu’il peut y avoir des cons partout, y compris dans des syndicats...) je trouve en effet votre jugement un peu définitif pour une personne qui n’a eu à faire qu’une fois avec eux...
Si je prends le temps de réagir sur votre post apparemment anodin, loin des grands débats historiques sans fin de plusieurs lignes, c’est parce que je souhaite participer modestement à la prise de recul dont vous avez sans aucun doute le souci : quand on est dans un vrai débat, ne doit-on pas être tout particulièrement vigilant à être de bonne foi, par respect pour soi d’abord et pour son interlocuteur ensuite ?
Or, votre raisonnement est malheureusement assez classique, quelque soit notre famille politique d’adoption. On se contente de parler de ce qu’on voit, même si on ne l’a vu qu’une seule fois dans sa vie. Votre vision du syndicat est partielle, parce que vous ne connaissez en définitive rien de ce milieu, mais elle est en plus partiale parce que vous vous contentez de sentiments (méfiance, humiliation, colère...) pour étayer vos conclusions, sous prétexte d’avoir expérimenté la chose une fois.
Aurais-je contribué à vous aider à vous rendre compte de l’insuffisance de votre raisonnement ? Je l’espère. Sinon, bonne continuation à vous.