Un article que j’approuve vivement !
Les quelques exemples que je vais donner ne font « qu »apporter « de l’eau » à votre moulin :

Je suis contre la parité : entendre parler de circonscriptions réservées à des femmes
m’excède. Comme si la féminité était une compétence !
Dans ma circonscription, le PS local est allé encore plus loin : non seulement l’investiture a été réservée à une femme mais, oh raffinement !, à une femme « issue de la diversité »  ! Nous voici donc « affublés » d’une candidate « à double compétence » : elle est femme et issue de la diversité. Selon moi, le PS aurait encore pu ajouter d’autres compétences : le handicap par exemple, cela lui en faisait trois ! ( vous avez remarqué que le handicap est très à la mode en ce moment ) ; et pourquoi pas, aussi, la compétence d’être une mère célibataire de trois enfants...J’arrive à quatre !

La « victimisation systématique » des femmes est un piège grave et exécrable :
Bien des femmes se conduisent de manière aussi ignoble que certains hommes...mais ces hommes-là, il faudrait quasiment « les pendre haut et court » tandis que ces femmes aussi ignobles ont l’excuse d’être des femmes ! Et des femmes « libérées », bien sûr !
J’ai en mémoire une période où le divorce étant plus difficile, certaines femmes n’hésitaient pas à accuser leur mari de pédophilie pour s’approprier la garde des enfants ; ai-je entendu nos ardentes féministes du moment s’élever contre de telles pratiques ?
Dans notre société, l’enfant est devenu la nouvelle religion : désiré, encensé, ce nouveau Dieu justifie qu’on lui passe tout  : caprices, consommation, etc...
Et parallèlement, les tâches maternelles et ménagères sont dévalorisées, vécues comme un pensum...d’où la « nécessité » de mettre le père aux couches, au biberon...s’il ne le fait pas, c’est un « mauvais » père....Les tâches éducatives aussi ...d’où la demande grandissante de structures collectives pour s’occuper des bambins : et que je te jette lenfant en garderie dès sept heures du matin plus cantine et « regarderie » le soir avec, pour le « chéri » retour à la maison vers 19 heures...les mercredis, centre social « de rigueur...et les vacances, de nouveau centre social...et, quand il est à la maison, la console est » le must du must « pour le tenir tranquille...
Je connais un entraîneur de foot qui considère que mettre les enfants à ses entraînements est pour certains parents la » garderie « la moins chère : là aussi, on » jette ’ l’enfant sur le terrain, on ne vient surtout pas le voir jouer et parfois , on oublie de venir le rechercher !

Pour ces « nouvelles » féministes, la grossesse est elle-même ambivalente :
Ou c’est un état extatique qui fait d’une femme une déesse à qui on doit passer tous les caprices, exprimer une admiration constante tandis qu’elle exhibe de manière inesthétique son gros ventre...
Ou c’est un martyre, une souffrance ininterrompue qui exige compassion et soutien permanents..

Les exemples que je viens de donner ne font qu’illustrer l’aboutissement des théories en vogue chez ces « nouvelles féministes » si fort en lutte contre la grammaire et le Mademoiselle.
J’ai développé logiquement ce qu’impliquent leurs propos.

La majorité des femmes qui ne se sentent pas « victimes » parce que femmes, qui travaillent, qui ont besoin de modes de gardes, qui font tout ce qu’elles peuvent pour élever au mieux leurs enfants ne sont évidemment pas concernées par mon commentaire.