Lettre ouverte au  Président du MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)

Monsieur le Président,

Vous dénoncez sans relâche les mosquées souillées, les discriminations à l’emploi et au logement, les appels au meurtre, les violences et agressions à l’endroit des populations et des lieux de culte musulmans, ainsi que et beaucoup d’autres comportements outrageants …

Vous montrez du doigt l’impunité dont bénéficient les auteurs de ces délits, appelant à « un réveil de l’opinion publique », à un « sursaut des institutions (Police, Justice, Education nationale, etc.) », à « une mobilisation des grandes consciences intellectuelles ».

Dieu merci, depuis le 16 mai 2012 les choses risquent de changer.

En effet, vous êtes membre éminent de la ligue de la pensée unique destinée à contrôler le « conseil constitutionnel », sinon le remplacer, si par bonheur le 16 mai 2012 est confirmé par la victoire de la gauche aux prochaines élections législatives.

Vous avez raison !

— De plus en plus de Français sont racistes.
— De plus en plus de Français en ont par-dessus la tête de ce qu’ils appellent (à tort) « l’invasion africano-islamo-maghrébine ».
— De plus en plus de Français sont excédés par cet afflux de populations qu’ils croient (à tort) inassimilables et qu’ils croient (à tort) être « le ressort principal de la délinquance et de la criminalité ».
— De plus en plus de Français sont sidérés et épouvantés (à tort) par cet incontrôlable afflux de populations qui, après s’être libéré de l’occupant raciste qui les exploitait outrageusement, viennent chercher, auprès de leurs anciens esclavagistes, les remèdes à la misère endémique provoquée par cette « libération ».
— De plus en plus de Français ont (à tort) des idées de violence en entendant sur les radios des textes qui chantent, par exemple : « la France nous ronge (…), le seul moyen de se faire entendre est de brûler des voitures (…), la France est une garce (…), on nique la France, etc. »

Oui, la triste vérité est là : de plus en plus de Français n’entendent rien à la rude poésie des cités, ils se laissent aller à une incontrôlable morosité à force d’entendre des hexagonoïdes chanter qu’ils « niquent la France » et qu’ils « baisent leurs mères » en faisant des barbecues avec le drapeau tricolore...  

C’est sûr qu’il y a quelque racisme à ne pas accepter ces coutumes de “baiser notre mère” et de “niquer notre pays”, c’est ainsi que de plus en plus de Français deviennent totalement intolérants.

Ils ont effectivement tort de se baser sur ces minuscules griefs pour s’abandonner au racisme, et là vous avez entièrement raison monsieur le Président !

Mais comment ces petits blancs minables et arriérés pourraient-ils être assez évolués, ouverts, libéraux et modernes pour accepter sans sourciller que des populations qu’ils ont accueillies, nourries, soignées et enseignées leur répondent en crachant leur haine et leur mépris à leur égard ?

Vous faites bien de dénoncer ce racisme-là en France, dans cette soi-disant République (hélas encore non islamique…) qui vous fait tant de mal.

Mais imaginons que, par malheur, le 16 mai 2012 ne soit pas confirmé par le prochain 17 juin 2012 ?

Alors, ne serait-il pas plus opportun de dispenser vos subliminales leçons de morale, vos saintes leçons de générosité, vos séraphiques leçons de fraternité, vos archangéliques leçons de respect d’autrui, etc., là-bas, dans le bled.

C’est bien sur place, chez eux, alors qu’ils sont encore libres, qu’il faut alerter les millions d’Afro-musulmans et d’islamo-maghrébins qui s’apprêtent à céder au mirage du RMA, de la Sécu, des allocs, et à basculer dans le piège affreux que leur tendent des français de plus en plus racistes.

Monsieur le Président, dites-le à vos frères, à vos cousins, à vos femmes, à vos enfants, à vos voisins, à tous ceux du bled et de la brousse : la France, de plus en plus raciste, ne veut pas d’eux parce que, dans son coupable aveuglement, elle les regarde (à tort) comme des envahisseurs et des prédateurs.

Dites simplement cette sinistre vérité aux vôtres Monsieur le Président.

Ne les laissez pas se jeter dans la gueule du loup. Il est de votre devoir de protéger ces malheureux contre cette effrayante menace, les laisser venir, serait se rendre coupable de non-assistance à personnes en danger.

D’ailleurs vous-même, Monsieur le Président, vous et tous ceux qui comme vous, êtes condamnés à vivre dans cet abominable pays raciste, n’hésitez pas, brisez vos chaînes, secouez la poussière de vos sandales et quittez cet enfer.

Ne faites pas plus longtemps le cadeau de votre enrichissante présence à la France raciste.

Ne soyez plus le gibier de ces chasseurs impitoyables qui attaquent vos mères dans le métro, violent vos filles dans les caves, pillent vos supermarchés, brûlent vos voitures dans vos cités, vendent de la drogue à vos enfants, etc.

Ne laissez aucun homme se faire discriminer, aucune femme se faire insulter, aucun enfant se faire martyriser, aucun lieu de culte être impunément souillé, etc.

N’hésitez pas : vengez toutes ces années de terreur, de souffrance, d’humiliation, d’exploitation qu’ils vous ont infligées,  privez-les de la chance que vous représentez pour eux.

Et puis, pourquoi vous gêner ? En partant, emmenez vos amis. Les grandes consciences intellectuelles, les militants immigrationnistes, les journalistes amis, les dirigeants socialistes, communistes, trotskistes et autres gauchouillards...

D’abord cela leur épargnera l’insupportable peine de vivre sans vous, ensuite cela privera la France raciste de cette formidable et incomparable force intellectuelle qui fait son rayonnement dans le monde entier.

La France raciste sera alors bien punie !

Songez-y, Monsieur le Président, ils auront l’air de quoi les Le Pen, les militants du FN et les électeurs racistes lorsque le dernier bateau ayant franchi la ligne d’horizon, l’ultime avion s’étant évanoui dans l’azur, la dernière camionnette étant passée de l’autre côté de la frontière, ils découvriront qu’ils sont désormais entre eux ?

Entre racistes  !

Tous seuls !

Ah, comme on voudrait voir ça ! Rien que pour le plaisir.