Malheureusement la grande somnolence qui afflige la France en vue des législatives, dont les résultats sont établis d’avance par les Pythies des Instituts de Sondage, ne permet pas de replacer les débats de société dans l’arène politique. Or Zemmour, avec sa verve (ou excès, selon que vous êtes ou non de son avis) cadre bien l’angle d’attaque qui s’impose. Il aurait pu, en restant sobre, se contenter de dire que Madame Taubira n’a eu de geste que pour les criminels et les délinquants juvéniles. Pas une parole pour les victimes lors de ses deux déplacements médiatiques. Normalement, si la droite n’était pas démobilisée par cette satanée impuissance cinquièmerépublique, qui veut que tout soit plié lorsqu’un des deux candidats l’emporte, ne serait-ce que d’une infime majorité, elle aurait dû attaquer bille en tête. Comme elle aurait pu s’en prendre la la binationalité et, surtout, le double emploi (jusqu’en décembre) de la môme Belkacem, mangeant à tous les rateliers, et singulièrement, à celui du roi du Maroc.
Le tout pour dire que Zemmour s’en prend tout simplement à la stratégie et aux valeurs préconisées par l’Opus Dei des socialistes, cette Terra Nova qui entend recentrer la France sur les minorités « visibles », les femmes, les jeunes. Et qui, surtout, fait de ces critères des jugements de valeur. Comme la mère Duflot, qui affirme que la France est une république fédérale et multiculturelle.
Voici les véritables lignes de partage, et si l’on s’obstine à vouloir baillonner les défenseurs d’une France éternelle, à la culture chrétienne, héritière de Rome, ou tout simplement les défenseurs du droit d’une population majoritaire, instalée sur ses terres depuis longtemps, à ne pas subir les déprédations et les arrivages massifs d’une minorité inassimilable, alors nous courons à un climat de guerre civile.