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Commentaire de eratosthène

sur L'union et l'espoir face aux fronts de la haine


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eratosthène 1er juin 2012 19:45

Tu reprends mot pour mot les arguments de Faurisson et l’argument a déjà été débunké :
"En 1968, Olga Wormser-Migot, commettait cependant un jugement aussi catégorique que faux et, non argumenté, dans son étude sur Le système concentrationnaire nazi (1933-1945), Presses Universitaires de France, 1968. Cette étude portait explicitement et spécifiquement sur le système concentrationnaire (p. 9) et excluait l’étude du génocide des Juifs (p. 10) et des centres d’extermination évoqués très rapidement. Dans cet ouvrage, par ailleurs fondamental, de plus de 650 pages, Olga Wormser-Migot expédie en 4 pages ce qu’elle nomme « Le problème des chambres à gaz », pour contester celles de Ravensbrück, Mauthausen, Oranienburg (p. 541-544). Cet « accident » historiographique a bien évidemment été récupéré par les négationnistes, notamment par Faurisson dans le passage cité. Mais il est totalement isolé. L’histoire des chambres à gaz de ces camps est aujourd’hui bien connue. Voir notamment Eugen Kogon, Herrmann Langbein, Adalbert Rückerl, Les chambres à gaz secret d’État, Seuil, Points Histoire, 1987. On signalera également que Serge Choumoff devait, dès 1969, souligner les graves lacunes méthodologiques de Olga Wormser-Migot dans son traitement des chambres à gaz des camps de concentration dans un article où, hélas, il jetait le bébé avec l’eau du bain en assassinant la thèse de Olga Wormser-Migot dans son ensemble, un jugement très injustement radical (Serge Choumoff, « Le camp de Mauthausen », Le Monde, 7 juin 1969, p. VI)."
source : http://www.phdn.org/negation/faurisson/chambrescamps.html


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