"Xénophobes ou non, lucides et
alarmistes ou non il faut être logique, voyez- vous d’autres
solutions ?«
teddy-bear,
Il est quand même étrange que vous vouliez pas vous rendre compte qu’avant de parler des solutions il faudrait quand même peut-être accepter de regarder la réalité en face et refuser la politique de l’autruche.
Il y a des comportements qui sont tout à fait inadmissibles. L’urgence, c’est de les dénoncer, et de s’opposer fermement à ceux qui aggravent la situation en les excusant ou en essayant de trouver dans les lois existantes des moyens de les légitimer. On a mis deux siècles a se débarrasser du fanatisme chrétien. Voltaire signait parfois ECRELINF, ce qui voulait dire : écrasons l’Infâme. Ecrasons le fanatisme chrétien. Un fanatisme musulman hérité du VIIe siècle est en train de produire des effets encore plus désastreux que le christianisme de l’époque classique et il se trouve aujourd’hui en France des gens complètement dépourvus de lucidité qui voudraient qu’on tolérât ce qui ne peut pas l’être. Qui pis est, ils osent dénoncer comme une forme de racisme toute critique radicale de l’islam. Quand Voltaire s’en prenait au fanatisme de son temps, était-ce du racisme ? Les chrétiens du XVIIIe siècle étaient-ils d’une autre »race« que lui ? Etaient-ils des immigrés ?
Les critiques les plus féroces de l’islam contemporain n’ont pas été formulées par des chrétiens ou des athées, mais par des musulmans qui, eux, savent de quoi ils parlent. Pour Wafa Sultan qui est née dans cette religion, »c’est l’islam qui est le problème« . Connaissant les textes mieux que quiconque, elle sait qu’un islam »modéré" n’existe pas ; elle a déclenché par ses bouquins une guerre des idées qui est parfaitement légitime. Si on ne veut pas que se multiplient des horreurs réelles comparables à celles de ces derniers temps (je pense à l’affaire Mehra, aux agressions de Villeurbanne) il serait peut-être temps, d’assumer une certaine violence polémique devenue indispensable. Si on ne croit plus au combat des idées, si on préfère le suicide de l’intellect au combat philosophique, autant se convertir tout de suite au salafisme.