Je peux me tromper, mais je pense que c’est son courage et sa « lucidité » (en rapport avec la situation actuelle) qui sont « adulés » comme vous dites. Le personnage porte ces qualités et il en est remercié d’une manière élogieuse par Ariane Walter.
Quand on voit et entend les autres tenants de notre « avenir politico-socio-economique » nous annoncer un avenir qui déchante, un peu d’élan du coeur remet de la couleur dans ce sombre tableau que nous peignent les artisan de la hiérarchisation/sélection des humains.

Jean Luc Mélenchon met son coeur en avant et je le crois sincère. Peut-être suis-je dupe, peut-être est-il un goujât (bien que j’en doute), un politicard revanchard, mais il permet la remise en selle d’un principe qui me semble être indispensable à toute vision de l’avenir, « l’humain d’abord ». Slogan, certes, mais il est le seul à le dire.
Et cela ne se fera pas sans vous, vous avez le droit de douter, je m’accorde celui d’espérer.

Jean Luc Mélenchon ne sera pas un sauveur, qu’on nous en garde bien, juste le catalyseur, le promoteur d’une valeur humaine qui à fait ses preuves depuis la nuit des temps : la solidarité (pour faire vite) il me semble que ça toujours plus était efficace que le capital (pour faire encore vite). Mais cette « solidarité » c’est nous qui la (re)ferons de nouveau ou rien.

Aujourd’hui on ne peut plus se contenter du « struggle for life » pour avancer, il y a du monde partout et on connait toute la surface de la terre qui nous enseigne aussi ses limites par contre coup ’dans la limite de nos connaissances). Si on ne passe pas à une société de coopération vers un avenir à découvrir nous prendrons le chemin inverse avec les mêmes moyens qui nous ont amenés ou nous en sommes et ce sera l’autodestruction. La vie, l’évolution sont plus fort que l’orgueil de nos égos et c’est en bonne intelligence pacifiante que nous construirons un avenir viable. Bien malin celui qui peut nous dire de quoi il sera fait.Alors si on peut tracer de « nouveaux » sillons un peu plus prometteur pour nos enfants, laissons le « lyrisme » s’exprimer et nous réchauffer plutôt que le bouder.