Plutôt d’accord avec l’article dans l’ensemble mais le danger serait d’en appeler à un « mondialisme inversé » de tendance socialo-communiste. En effet, les peuples étant tous différents de par leur histoire, leur culture, leurs traditions, leur religion, leur économie, etc, tout pouvoir supra-national ne peut s’exercer que de manière coercitive et non démocratique (de l’ex URSS à l’UE d’aujourd’hui). D’un point de vue anthropologique (cf P. Clastres, La société contre l’état) on voit bien d’ailleurs que plus une société humaine grandit, plus le pouvoir devient centralisé, s’exerçant SANS le peuple et mutant rapidement en oligarchie, voire en ploutocratie. Bilderberg, Union Européenne ; même combat !
De plus, le mondialisme forcé tend, à terme, à détruire les cultures, les langues et tout ce qui fait la richesse des sociétés humaines (cf http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/06/07/la-planete-perd-ses-langues_1714435_3244.html#xtor=RSS-3208).
Pour finir, et n’en déplaise aux idéologues mondialistes (libéraux, socialistes ou autres), seul l’Etat-nation est un espace géographique et culturel propice à l’émancipation de ses citoyens (si ce mot a encore un sens...) dans lequel la prise du pouvoir par un peuple conscientisé et unifié est possible. Ce qui n’empêcherais pas, loin s’en faut, des collaborations, des liens, des échanges avec les autres nations.