Ah le vin Mariani !
Si je me souviens bien, plusieurs notables de la fin du XIXe siècle ont dit tout le bien qu’ils pensaient de ce breuvage dans les pubs de l’époque.
Le problème ce n’est pas tant la drogue, mais sa démocratisation. Des esthètes et des marginaux pouvaient fumer de l’opium ou abuser du laudanum sans bouleverser la société. A la même époque, des hommes de qualité se promenaient armés, n’avaient besoin que de leur carte de visite pour passer les frontières, et l’or dans leur poche avait cours partout. Et, bien sûr, pour soigner leur vague à l’âme, ils pouvaient s’adresser au pharmacien ou fréquenter des fumeries. Il y en avait beaucoup à Toulon à l’usage des officiers de marine, on en trouve la description chez Claude Farrère...