Imaginez un Front de Gauche élargi aux
anarchistes décroissants, de LO et NPA jusqu’aux prétendus
socialistes ( encore au PS) déçus de la politique de Hollande.
Devant l’urgence et la gravité de la
situation actuelle- qui ne touche malheureusement pas seulement
l’humain- il nous faudra, aux uns comme aux autres, ravaler nos
certitudes, nos convictions extrémistes, nos engagements personnels,
pour changer la donne car nous ne pourrons le faire qu’unis !
Ainsi, autant il est enrichissant
d’exposer et de discuter de ses propres doutes, critiques,
déceptions, inquiétudes ( et je ne suis pas la dernière à le
faire), autant vaudrait il mieux pour cela dire « je ».
Poser ses déceptions et déconvenues
avec « preuves à l’appui » n’est qu’un frein
pour la lutte, rude et longue qui nous attend.
Ne jamais oublier le but ; ne jamais
oublier que ce but, nous ne pouvons l’atteindre qu’ensemble.
Il n’y a rien de plus difficile, j’en
suis convaincue, et je suis bien contrainte de brimer ma nature
passionnelle, mon orgueil et mes vérités pour ne pas ( pas ici !
Mais au sein de mon propre comité) entraver l’action.
Si nous trouvons que Mélenchon fait le
jeu du PS, alors, disputons ce point avec lui, discutons- en, en
comité ou entre amis, agissons, montrons-nous, imaginons autre chose
et... tranchons.
S’acoquiner avec toute une bande de
gens que nous ne connaissons pas, pour une même cause, demande
abnégation, diplomatie et, oui, courage.
Mais cela ne veut pas dire « se
coucher ».
Il nous faut à chacun, car bien sûr
d’autres pensent tout à fait autrement, beaucoup de patience et de
détermination, beaucoup d’ouverture d’esprit.
L’égocentrisme que nous a imposé le
libéralisme est sans doute la première chose contre laquelle il
nous faut lutter !
Je comprends parfaitement votre
position ; notre projet n’est pas de faire allégeance mais bien de
construire.
Alors, soyons critiques, auto critiques
mais constructifs. Non ?
Votre passion et déception sont si intenses que vous arrivez à ne plus écrire correctement le français !