Je recycle ici un commentaire que j’avais déjà posté il y a quelques temps :
« Fascisme : Dans son acception la plus large, le terme est employé pour disqualifier l’ennemi politique. » (Wikipédia)
"Cette stratégie est théorisée au lendemain de la fin de la seconde
guerre mondiale par l’URSS de Staline, puis sera diffusée à tous les PC
européens comme une arme politique, elle sera rapidement utilisée par
divers groupes d’extrême gauche tels que les Trotskistes ou les
Maoïstes. Par exemple, face au retour annoncé du général De Gaulle au printemps 1958
on dénoncera « la menace fasciste ».
Au fil des décennies, cette
manœuvre deviendra un automatisme dans le discours d’individus se
réclamant de gauche ou d’extrême gauche, ceci servant à faire taire sans
avoir a argumenter leurs contradicteurs mais aussi, en interne, à ne
pas remettre en question la ligne du parti. Le but étant donc d’écraser
toute contradiction interne ou externe. Nous sommes donc indéniablement
bien là face à une forme de totalitarisme de la pensée.
On notera au
passage que la méthode a été reprise par la droite et l’extrême droite
suite à la mise au jour des crimes du stalinisme afin de décrédibiliser
le PCF en taxant systématiquement ses représentants non pas de « fachos »
mais de « staliniens ».
Ceci étant posé, il ne s’agit évidement pas de
nier l’existence de groupuscules néo-fascistes en France, mais ces derniers ne comptant dans leurs rangs que
quelques centaines, ou au plus quelques milliers d’individus, on
comprend bien que les termes « fasciste » ou « facho » sont utilisés dans la
majorité des cas d’une manière abusive et injustifiée.«
...Et de manière tout à fait caricaturale dans le cas de cet »article" purement idéologique et qui n’est qu’une caricature sociologique.