"Et combien de milliers de tonnes de bombes israéliennes conventionnelles
ou au phosphores sont-elles tombées sur la gueules des palestiniens
pendant cette même période ?«
Au lieu de poser la question, quand on sait la réponse, on la donne et on cite des sources incontestables.
»Combien de dizaines (centaines ?) de milliers de gosses palestiniens
morts de misère et de faim ?...«
Alors, c’est des dizaines, des centaines, ou des milliers ? Pourquoi pas des millions, pendant qu’on y est ?
Sur la question des roquettes, je n’invente pas un chiffre : il y a des statistiques tout à fait précises, et même des graphiques. Je n’ai pas dit : »des dizaines (centaines ?) de roquettes... des milliers". Non c’est une dizaine de milliers à quelques dizaines près, probablement, et je pourrais retrouver au besoin des sources différentes et concordantes.
Quand on parle de dizaines d’enfants morts, de centaines avec un point d’interrogation, parce qu’en fait on n’en sait rien, et qu’on passe de cette incertitude à des milliers, on se ridiculise.
Le thème de l’enfant mort, depuis l’affaire Al Dura, est l’un des éléments les plus juteux de la propagande palestinienne. Il montre en tout cas l’extraordinaire nullité / perversité des Juifs, lesquels tirent à plusieurs pendant 45 minutes avec des fusils de guerre extrêmement précis et parviennent à loger seulement treize balles dans deux corps, mais sans faire couler une seule goutte de sang. C’est ce détail qui est vraiment diabolique ! Et c’est là aussi qu’on voit bien l’extrême sang-froid héroïque du Palestinien ordinaire : le père, à la fin du film, avec toutes ces balles dans le corps, qui ont dû faire exploser bien des organes, est resté dans la même position et parvient même à réprimer - ça, il faut le faire ! - tout saignement. Se comporter ainsi, ça n’est assurément pas donné à n’importe qui ! Quant à l’enfant mort, on le voit très bien relever son bras et regarder la caméra par dessous son coude. Depuis Saint-Denis décapité à la hache, qui porte sa tête sous son bras sur plusieurs kilomètres, on n’avait encore jamais vu ça.
Bon, je suis très patient, capable d’argumenter fort longtemps, mais il faut au moins que l’interlocuteur ait un minimum de bonne foi et ne me raconte pas n’importe quoi. L’allusion à Dieu à la fin du message -je suis athée, Dieu merci - est vraiment comme la cerise de plâtre sur un gâteau factice. Je vous abandonne ici à cette belle activité de propagande pour les crétins dont vous venez de nous fournir spontanément une petite démonstration tout à fait éclairante.