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Commentaire de Connolly

sur Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche une nouvelle fois désavoués par le peuple : une victoire pour les patriotes révolutionnaires


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Connolly 12 juin 2012 15:43
« Tout dans son attitude laissait supposer cette victoire, je suis même persuadé qu’il n’a même pas envisagé une seconde qu’il pouvait perdre. 
Il affichait une telle arrogance... »

Inversement, il n’a jamais prétendu qu’il ne pensait pas l’emporter. Il était confiant car, encore une fois, il y avait un bon coup à jouer. Autrement dit : c’était faisable et les résultats lui ont donné raison puisqu’il perd de peu. Croire fortement en ses chances de victoire n’est pas une tare, à ce que je sache. 
Pour connaître la vraie position de telle ou telle personne, il faut prendre connaissance des ses dires (oraux comme écrits) de A à Z. Or dans les articles parus sur son blog, à aucun moment il ne dit que la victoire est acquise, au contraire, il ne cesse d’affirmer l’inverse en soulignant la somme de travail qu’il fallait abattre pour l’emporter.
Je crois que vous voyez les chose à travers le prisme de votre anti-mélenchonisme primaire. Et je ne suis nullement un « inconditionnel » de Mélenchon. Le FdG est plus éclectique que vous ne semblez le penser.

«  »Un peu facile après coup...« (sic)
C’était tellement prévisible... »

Vous en remettez une couche ! Sachant l’écart étriqué entre Mélenchon et le candidat socialiste, désolé mais votre assertion relève de la facilité la plus totale. Vous auriez été, à la limite, plus crédible si Mélenchon avait obtenu un score inférieur à 10 %.


« parachuté »

Ni plus ni moins que beaucoup de ténors des autres partis politiques à commencer par le FN et sa présidente.

« traitant les électeurs comme des moins que rien... »

Des preuves svp !

« les électeurs lui ont bien rendu son mépris ! »

En lui accordant 21 % (soit un progrès en % et en voix par rapport aux présidentielles). Quel mépris en effet !

«  »Et il assume pleinement, malgré sa légitime déception ...« (Sic)
Il ne peut faire autrement, il n’a pas le choix ! »

Ah tiens ! Ce n’est pourtant pas ce que vous (et bien d’autres) laissez entendre !
Ce que l’on lit ici et là est qu’il se la jouerait plutôt « mauvais joueur » et donc, comme tout mauvais joueur, n’assumerait pas sa défaite !

« Il l’a quand même particulièrement mauvaise...
Etre battu par la semi démente ... »
Alors OUI, je ris !
J’en ris encore aujourd’hui, rien qu’en y pensant et me remémorant sa...mine « déconfite »

Bien sûr qu’il l’avait mauvaise. Comme tout individu après une défaite ! C’est tout simplement humain !
Par ailleurs, ce n’est pas MLP qui l’a battu, mais le candidat PS. Nuance ! Le premier tour se jouait non pas entre Le Pen et Mélenchon mais entre les deux concurrents de gauche (premier obstacle à franchir). Dans le cadre d’un second tour, MLP-JLM, ce dernier aurait eu toutes ses chances.

« Le seul bémol que je mettrai à ma joie de voir merluchon battu,
c’est de savoir que le pen risque de gagner...
et ça, c’est pas bien. C’est pas bien du tout ! :-> »

Donc vous préférez qd même Mélenchon à Le Pen. Si vous êtes proche du PS, alors je ne comprends pas votre anti-mélenchonisme agressif et revanchard : s’il n’avait pas appelé à battre Sarko sans condition vous n’auriez peut-être pas vu la vie en rose au soir du second tour (sachant le « bon » score final du président sortant).

« Mais les electeurs avaient le choix entre la peste ou le choléra...
Il ont choisi !
Il parait que c’est ce que l’on appelle la démocratie ! »

Vous savez tout est question d’appréciation.
Je dirais, pour ma part, qu’au second tour des présidentielles aussi, les électeurs avaient le choix entre le « choléra » (PS) et la « peste » (UMP), les deux ayant cautionné et accompagné à tour de rôle depuis près de 30 ans, la mondialisation néo-libérale responsable des désastres socio-économiques (inégalités accrues au seins des nations et entre nations), environnementaux (pollutions, gaspillages, malbouffes...), et politiques (démocratie mise à mal par les diktats des marchés) actuels...

PS : pour info, j’ai opté pour le « choléra » au second des présidentielles car la « peste » m’était devenue trop insupportable. Malheureusement, Je crains que, dans cinq ans, la « peste » ne refasse surface à la faveur d’une majorité de citoyens oublieux mais ne pouvant plus supporter le « choléra ».

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