Le problème est que la mondialisation est au service des cartels. La seule chance de préserver notre niveau de vie et nos emplois est au niveau de la nation. Ça ne veut pas dire dénigrer les autres, mais préserver nos spécificités.
Je comprends la fibre internationaliste de la vraie gauche mais ça me parait de l’idéologie dans la mesure où les processus de déliquescence économique actuels en profitent. Et le drame est que cette fibre ancienne et basée sur de beaux mais inapplicables principes est ce qui détourne massivement les Français des solutions somme toute humanistes prônées par la vraie gauche.
Ce serait une véritable révolution copernicienne à faire : les français (immigrés inclus) d’abord... tout simplement car rien d’autre n’est réaliste. Et sauver la France des cartels internationaux serait un exemple pour d’autres pays, on retrouverait alors la vision internationaliste du progrès social et humain...
Mais non, la vraie gauche préfère mépriser l’idée de nation, qui serait à laisser au FN (ah bon ?). Et c’est ainsi qu’elle est rejetée par une grande majorité des français, au profit de l’ultra-libéralisme des UMPFN et autres PS. Une telle contre-productivité est très dommageable. La gauche internationaliste ne convaincra jamais plus d’un français sur 10, et ça parait logique quand on y pense.