@Bonjour Robert

J’ai été salariée puis chef d’entreprise... passer de « l’autre côté de la barrière » permet de comprendre mieux le monde de l’entreprise loin des clichés habituels..

A l’époque je rémunérais mes employées au smic, les charges étant plutôt lourdes et l’investissement nécessaire pour rester concurrentiel dans mon secteur.. je me dégageais également un smic, (plus c’était impossible pour une jeune entreprise comme la mienne...) un smic pour souvent 60 h/semaine + l’angoisse lorsque les clients tardaient à régler leurs factures ou pire lorsque je me retrouvais avec des impayés + les nuits blanches à établir des prévisionnels pour les banques afin de pouvoir assurer la jonction et régler en priorité, en temps et en heure, les salaires de mes employés.

cela vaut largement le travail en usine (j’ai connu également).. la motivation et le stress en plus.... mais par dessus tout c’est une expérience très enrichissante au niveau humain...

Il y a une grande différence entre une multinationale qui génère des bénéfices importants, des grandes entreprises comme celle de mon fils qui peut en puisant sur ses fonds propres garder ses employés lorsque, comme cela s’est produit en 2009, l’activité est considérablement réduite (temporairement).. et les pme pmi, les artisans qui ont le plus besoin de flexibilité dans le contexte actuel.. ou l’on tire tellement les prix, on est tellement confronté à la concurrence qu’il est courant du jour au lendemain de perdre une partie de sa clientèle...
sauf à croire que l’argent tombe du ciel... sauf à s’en laver les mains du devenir de son entreprise...

Avec le front de gauche, un employé incompétent ne pourra pas être licencié par son employeur au risque de provoquer des difficultés pouvant mener à la cessation d’activité pour les petites entreprises...

je me pose donc la question, comment gérer un pays lorsqu’on ne prend en compte qu’un seul côté de la pièce ???

Pourquoi votre parti n’envisage pas plutot un intéressement au bénéfice de l’entreprise ?