Il y a méprise ! Lorsque j’utilise
l’expression "dite radicale » le « dite »
signifie que je ne reprends pas à mon compte le mot « radical ».
Il est vrai qu’il arrive que les représentants du Front de gauche ,
en France, eux mêmes, ne rectifient pas les qualificatifs spécieux
dont il arrive qu’on les affuble. Je ne reprends pas non plus à
mon compte, évidemment, le mot « extrême gauche ». On
parle bien , ici, des deux « Fronts de gauche » qui se
sont construits aussi bien en France qu’en Grèce. Quand on
connait l’histoire de ces deux entités qui ont de grandes
similitudes, on ne peut les qualifier ni d’extrêmes ni de radicales.
Ils sont en effet constitués d’une grande diversité de partis
ou de mouvances incluant - il est vrai l’extrême gauche - mais aussi l’écologie, les socialistes et des mouvements ne
se réclamant d’aucune obédience particulière. Simplement des
citoyens qui se sont rendus compte que le monde ne va pas bien du
tout et qui veulent faire quelque chose. En France, ce sont par
exemple ceux que l’on classe « alternatifs ». Il y a
aussi un mouvement qui est une partie de la mouvance
Chevènementiste avec la formation République
et Socialisme .
En résumé, coller aux termes Font de
gauche le mot « extrémiste » ou radical » sont de
beaux exemples d’ oxymore ! Les qualificatifs « d’extrême »
ou de « radical »sont là pour effrayer le citoyen non
averti.