@ easy
Vous dites : Ils avaient des nourritures viets (enfin des miettes car les Français avaient fait disparaître la langue ancienne inspirée du chinois dans laquelle était écrite toute l’Histoire du Vietnam. On ne pouvait donc plus connaître de son Histoire que ce qui en restait sous la forme Viet-latinisé).
Et ils s’étaient inspirés tant de Tseu Hi que de Marx, que de Trotsky, que de Mao, que d’Omar Al-Mokhtar, que de Tolstoï et Camus
Giap et Ho se nourrissaient donc d’autres cultures que celle de Ferry-Lavisse-Fouillée.
Il aurait été plus juste d’écrire qu’ils s’étaient servis, pour nous déstabiliser, des propres arguments que nous avions développés et dont nous avions gavé le monde pour ressortir Lumineux.
Bien d’accord, mais comme vous le dites explicitement, c’est dans le milieu intellectuel français qu’ils ont retrouvé ou choisi leurs penseurs et leur philosophie. Vous abondez dans mon sens quand vous ajoutez qu’ils se sont servis de nos propres arguments pour nous déstabiliser.
En revanche, je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il y avait une volonté délibérée d’effacer l’histoire de ces peuples, tout au moins à mon époque. La preuve en est dans les cours que j’ai reçus concernant les diversités culturelles de ces populations lors de ma préparation à Saint-Cyr, avec le souci de les préserver.
De là vient une partie du grand malentendu, car beaucoup de mes camarades, comme moi-même, étions bien d’accord pour donner la liberté à ces populations mais sans les livrer à la dictature soviétique ou chinoise qui les auraient laminées (sans oublier la dictature Vietnam communiste + Khmers rouges).