Cher Paul,
Contrairement à Demian, je considère que si la blague de Dahan était de mauvais goût (mais tant de choses le sont dans cette campagne...), votre article est encore plus tendancieux que son gag.
Vous dites : « comment douter que l’opération n’a pas été minutieusement montée ? »
Franchement, le montage d’un épisode de ce genre dont chacun sait qu’il sera vite oublié, comporterait tellement de risques pour son hypothétique promoteur que le jeu n’en vaut définitivement pas la chandelle. Il faut être très inexpérimenté des choses de la vie politique pour affirmer de telles sottises...
Imaginez une seconde l’arme de chantage redoutable dont disposerait Dahan, ad aeternam, s’il avait été mandaté par un élu ou son camp, quel qu’il soit. (Je vous rappelle que Dahan a déja piégé des adversaires de Madame Royal...)
Non, vraiment, la seule conclusion de cette affaire est que si Madame Royal n’est peut-être pas la cruche qu’elle apparaît, elle n’en reste pas moins très mal préparée pour la haute fonction qu’elle brigue.
Je ne vois pas là malgré la considération que je vous porte et les envolées lyriques de Demian, de quoi inscrire votre commentaire en lettres d’or, où que ce soit.