C’est vrai que le vocabulaire n’est pas très fin, mais sur le fond, il n’a pas tord..
Le vrai racisme assimile les individus et les communauté.
Par exemple pour un vrai raciste du type KKK, un noir restera toujours un « sale nègre », il ne fera jamais copain avec un collègue ou un voisin noir, et donc ne dira jamais qu’il a des amis plus noirs qu’un arabe.
Le vrai racisme est antiindividualiste, il ne juge pas les gens selon leurs comportement mais uniquement leur appartenance.
Ce qui est étrange c’est qu’on voit ce genre de comportement chez des proclamés antiracistes, qui finalement jugent les gens selon leur appartenance, au nom de al tolérance vis à vis des minorité, ils acceptent des comportements et discours de membres se revendiquant de minorités ethniques qu’il n’accepteraient pas de personnes supposées appartenir du groupe ethnique majoritaire.
Ces pseudos antiracistes acceptent donc des propos et démarchensde mouvements identitaires ou religieux, noirs, musulmans, et parfois les soutiennent, mais si ce sont les catholiques et identitaires français qui ont des propos ou démarches, identiques sur le fond, ils crient à l’extrême droite, et n’hésitent pas à poursuivre dans les tribunaux. Alors que la démarche véritablement antiraciste est de traiter les deux de la même façon.
Il y a toute une graduation de comportement vis à vis de l’autre, entre le racisme pur et dur, et un vrai antiracisme. Tout est fonction des possibilités offertes à l’Autre de pouvoir devenir son égal, avec le racisme il n’y a aucune possibilité, l’autre est renvoyé à une race exogène, inférieure, alors que dans les comportements plus ouverts, l’étranger, le différent de couleur peut devenir notre frère, notre égal, et la société devient indifférente aux différences.
Tout ramener au racisme, c’est à la fois simpliste, mais en plus cela dévalorise la valeur du mort racisme qui perd de la signification.
C’est triste à dire mais parfois certains antiracistes associatifs favorisent plutôt que font reculer la société vis à vis de l’égalité des différences.