@ alexhope
Ou vous m’avez mal comprise ou je me suis mal expliquée, dans ce cas là je m’en excuse. Alors je recommence.
Si je ne m’abuse nous sommes dans le domaine de la macroéconomie. Et sa portée sociale et politique. Nous subissons depuis quelques années déjà, l’inflation, un ralentissement de la croissance, le gel des salaires, des retraites, le chomâge, le marché du travial est soumis à un contexte particulièrement défavorable. Les « comportements individuels » ou de groupe ne peuvent dans ce contexte de crise « systémique » n’avoir que peu d’incidence quant à une éventuelle amélioration de la situation décriée par les institutionnels et le économistes.
Ce que je sens à travers votre discours et que j’entends beaucoup autour de moi c’est, en gros : Moins d’Etat, sinon plus d’Etat du tout !
Ce qui permet une dérégulation totale en matière d’échanges commerciaux, et tous ses corolaires. C’est le discours ultra-libéral typique ! Plus rien pour barrer la route et contrôler les marchés ! Suffisamment puissants pour faire pression sur les Etats et les faire plier ! Comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la France. Pour l’instant.
Je vous rappelle tout de même que les pays émergents eux, ont toujours leur monnaie nationale, leur administration intacte, et non amputée comme la notre, un Etat fort, des monnaies suffisamment fortes pour tenir tête au dollar ! (je parle bien entendu de la Chine) !
La ré-industrialisation française passera donc, que vous le vouliez ou non, par une rupture définitive avec le shéma FINANCIER et non ECONOMIQUE actuel. Et revenir aux bonnes vieilles recettes qui ont permis à la France de se maintenir à flots.
Les donneurs d’ordre (industriels, ou PME, ou indépendants), n’y trouveront qu’avantages.
1/ un rééquilibrage des forces de l’offre et de la demande.
2/ La possibilité de réinvestir à nouveau dans son propre pays sans avoir à délocaliser en Chine ou ailleurs. Oui, je sais c’est juteux, mais cela ne peut pas durer ! C’est une question de morale !
3/ Retrouver de la croissance,
4/ une économie saine basée sur l’épargne et l’investissement public et privé !
5/ La préservation des institutions.
Mais comme l’homo-économicus manque de sagesse des théoriciens ont remis en cause Keynes et son modèle de macro-économie qui, au regard de la chienlit actuelle m’apparaissent le moindre mal.
Ce modèle d’économie régulé n’empêche ni la solidarité, ni l’échange, bien au contraire.
C’est le système actuel qu’il faut pourfendre et non celui que je viens d’évoquer.
Ni conservatrice, ni réactionnaire ! Réaliste !
Cordialement.