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Commentaire de Adamantane-Freemen69

sur 11 septembre 2001 : le nouveau film qui dérange l'Amérique


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Adamantane-Freemen69 Adamantane-Freemen69 22 mars 2006 13:45

J’ai regardé avec soin une des versions de la video mise en ligne. J’avais à l’époque attaché plus d’importance aux images montrant les deux aéronefs s’encastrant dans les tours qu’à celles montrant l’effondrement des tours.

Au plan technologique - j’ai un diplôme d’ingénieur en cosntructions aéronautiques - je trouve la démonstration, un peu simplifiée mais ainsi accessible à tous, faite dans cette video plutôt probante.

D’une part, en effet, les conséquences d’un affaiblissement de structure suite à un incendie violent alimenté par une masse importante de combustible à haute énergie devraient se manifester par un tassement de la partie supérieure sur la partie inférieure (écrasement des étages affectés par l’impact puis l’incendie), mais pas par un effondrement successif des étages inférieurs.

D’autre part la masse de la tour ne s’étant accrue au maximum que de celle de la structure de l’aéronef, ce relativement faible surcroit de masse ne pouvait pas provoquer non plus à lui seul l’effondrement de la partie inférieure.

Il y eût à l’époque une tentative d’explication par des phénomènes de vibration longitudinale de la structure, en assimilant les tours à des poutres longues subissant un impact à une hauteur calculée pour les faire travailler à l’image d’une corde vibrante. Mais ces explications ne résolvent pas l’énigme de l’effondrement à la verticale, car les tours auraient du fait de ces mouvements transversaux éparpillé des débris par les côtés.

L’argument sur l’incompatibilité entre les températures engendrées par la combustion du mélange carburant/air et les températures requises pour modifier les proprétés mécaniques des alliages utilisés dans la construction de la structure est également recevable, d’autant que l’absence de dosage comburant/carburant qui résulte d’une combustion à l’air libre ne permet pas à la réaction de se dérouler dans les conditions optimales, donc les températures obtenus peuvent être plus faibles qu’au sein d’une chambre de combustion.

L’analogie entre le mode d’effondrement des tours et ce qui peut ne être obtenu qu’au prix d’un positionnement et d’un dosage soignés des charges, et d’un calcul également précis des décalages entre leurs mises à feu pour réussir les écrasements à la verticale de structures de bâtiments est plus que troublante.

Enfin je pense que la piste des enregistrements sismographiques pourrait être explorée. Si ces enregistrements permettent d’évaluer l’énergie mise en oeuvre dans les secousses,comme il est possible de calculer celle que pouvait engendrer l’impact au sol des matériaux de chaque tour, la comparaison permettrait de voir si les ordres de grandeur sont compatibles. S’ils étaient trop différents (par exemple dans une proportion de 1 à 10), une explication serait nécessaire : d’ou viendrait l’énergie en trop ?

Pour conclure, je pense que, même si la démonstration globale peut sembler à certains trop riche, et si les conclusions sur les motifs possibles de cette mise en scène n’ont pas la solidité scientifique requise, certains points fondamentaux et objectifs comme la dynamique de l’effondrement des tours peuvent, à eux seuls, remettre fondamentalement en cause la version officielle.


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