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Commentaire de HerveM

sur Le Front de la haine est de retour !


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HerveM HerveM 26 juin 2012 20:51

« Quand au PCF Français, en dehors donc de ces quelques dizaines d’élus et un petit 200 militants, déjà très partagé lors de la signature du pacte Ribbentrop-Molotov, il s’est effectivement immédiatement désolidarisé de Moscou une fois la collaboration signée et actée par Pétain, et mise en oeuvre par le gouvernement de Vichy qui n’a jamais cessé de les combattre. Si il y a bien un parti qui n’a en aucune manière à rougir de son comportement pendant la seconde guerre mondiale, c’est bien le PCF »

210 ? Pas un de plus ? Pourtant, sans chercher bien loin, on en trouve de belles...

« Un récent livre, « juin 1940 la négociation secrète », de Claude Pennetier et Jean-Pierre Besse (éditions de l’Atelier) révèle l’existence d’un carnet de notes saisi par la police française sur une militante communiste, Denise Ginollin, arrêtée le 20 juin 1940, et retrouvé sous scellés aux Archives de Paris. Y figure l’argumentaire pour la négociation entre Maurice Tréand, responsable PCF, et Otto Abetz, représentant de von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères allemand, visant la reparution de l’Humanité et la légalisation du PCF. Quelques citations : « Vous avez laissé paraître journaux communistes dans d’autres pays : Danemark, Norvège, Belgique. Sommes venus normalement demander autorisation… Sommes communistes, avons appliqué ligne PC. Sous Daladier, Reynaud, juif Mandel. Juif Mandel nous a emprisonnés et [a] fusillé des ouvriers qui sabotaient Défense Nationale… Pas cédé face dictature juif Mandel et du défenseur des intérêts capitalistes anglais Reynaud… Notre défense du pacte (germano-soviétique) vous a avantagé. Pour l’URSS nous avons bien travaillé, par conséquent par ricochet pour vous. » »

Ce texte antisémite avoue que le PCF sabota les usines d’armement, en 1939-1940. Cette démarche auprès des Allemands était souhaitée par Jacques Duclos, chef du parti en France, et Maurice Thorez, réfugié à Moscou, qui envoya à Duclos ce télégramme, daté du 22 juin 1940, cosigné par Georgi Dimitrov, secrétaire général de l’ITC (Internationale des travailleurs communistes) : « Utilisez moindre possibilité favorable pour faire sortir journaux syndicaux locaux, éventuellement l’Humanité […] ».


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