Un autre chercheur (contemporain) intéressant est Ali Qleibo –docteur en Anthropologie culturelle- qui travaille
notamment sur le substrat cananéen dans la culture palestinienne (la
superposition sanctuaires sacrés antiques et maqam (tombeaux de saints) palestiniens : la localisation
d’ailleurs de ces maqam est en soi intéressante : soit sur une hauteur, soit à
l’entrée des villages (classique pour des divinités protectrices : ici les
divinités sont devenus saints chrétiens/musulmans) et souvent à l’ombre d’un
arbre (généralement un chêne) : pratique/symbolique
connue dans la Bible dans le livre de la Genèse 35 : 4, Jacob enterre les dieux
étrangers sous un arbre (certaines traductions optent pour un chêne), plus loin
on retrouve un autre chêne : le chêne des Pleurs sous lequel fut enterrée Deborah,
etc… bref pas une pratique de peuple venu du désert (genre des Arabes, qui eux
accordaient leur préférence aux pierres, rochers, etc… simplement plus nombreux
et évidents que des chênes dans le désert)
Ici un lien vers un article qu’il a publié à l’Université de Kyoto évoquant
–succintement- les x couches culturelles qui ont influé/formé la culture
palestinienne (notamment culture sémitique antique/cananéenne, culture chrétienne,
culture arabo-islamique) et renvoyant à quelques
références sur le substrat cananéen (sémitique antique) sous-jacent encore préservé
dans la culture palestinienne contemporaine.
http://www.asafas.kyoto-u.ac.jp/kias/1st_period/contents/pdf/kb3_1/04qleibo.pdf
Un exemple, pour une maison ou ferme sera toujours préservé un coin de
terre, appelé « baali »
(soit référence au dieu Bâal : dieu lié
à l’agriculture, la fertilité, la pluie, etc… et aussi dieu particulier "seigneur
d’une maison, d’un lieu, etc…" ) uniquement irrigué grâce à la rosée et dont
les légumes qui y auront poussé 1) seront réputés avoir une saveur particulière
et meilleure et ) réservé au seul usage de la famille ou destinés à être offrir
aux amis. Pratique qui n’a rien ni d’islamique, ni d’arabe…
Vous devriez aisément trouver accessibles sur le net d’autres articles/études
(livres) qui l’a écrit (en anglais).
Sinon, avec ces quelques noms et quelques sessions de surf sur le web, vous devriez trouver suffisamment de ressources et infos pour développer vos connaissances sur ces sujets. Un dernier lien : www.aiar.org (Albright Institute : nombreuses publications (payantes) mais accès gratuit à certaines ressources en ligne (docs, revues, etc...)