D’accord avec l’article et vos commentaires, Alinea et Cevennevive.
Il est d’ailleurs très rare, en Asie, de voir des enfants de moins de 5 ans scolarisés. En France, on fait passer cela pour de la « sociabilisation », or nos têtes blondes sont très tôt soumis au manque d’éducation des autres parents, au travers de leurs enfants, quand ce n’est pas l’incurie totale ou la vulgarité du personnel encadrant, ou la psychologie de cuisine de certains directeurs d’école.
Sur la médecine, je ne vous suis qu’à moitié : il faudrait pouvoir accoucher à domicile, mais avec de bonnes conditions de sécurité, ce qui est souvent loin d’être le cas. L’hôpital a fait des progrès, mais reste effectivement très traumatisant pour l’enfant qui naît (lumières, bruits, personnes étrangères à son environnement affectif, etc.)
Pour le féminisme, vaste programme. On ne peut nier des avancées bien nécessaires dans notres société machiste, mais on tombe depuis 40 ans assez facilement dans le rejet des responsabilités, quand ce n’est pas, de manière bien plus caricaturale, dans la théorie du genre. Le « on ne naît pas femme, on le devient » de Mme de Beauvoir n’a aucune réalité en physiologie ou neurosciences.
Être femme ou homme, c’est, à mon avis, bien au contraire déjà accepter les bienfaits et les limites de sa condition physique et sexuelle, données à la naissance. Et c’est ensuite savoir se dévouer pour que nos proches, de tout sexe et de toute origine ethnique ou âge, puissent s’épanouir.
Alors seulement l’épanouissement personnel pourra se produire.