« Par la force des choses : je suis spectateur et je ne suis pas du genre à trépigner dans une tribune, à agiter un drapeau ou à souffler dans une vuvuzela. »
Il ne me semble pas que je prenne parti pour l’une au l’autre des équipes. Je pointe les manquements de chaucun, les causes, et je propose dans l’intérêt de chacun. De plus nous ne sommes pas tant supporter que cela : nous avons largement contribué, par l’immobilisme que vous prônez, ou le fait d’être spectateur si vous préférez (mais un spectateur reste tranquillement les fesses en tribune pendant que les autres se bougent, c’est donc de l’immobilisme), à cette situation inextricable (accord Sykes-Picot, le partage du Proche Orient, le mépris des peuples...).
« Il y en a que cela rassure, même si cette supériorité n’apparaît nulle part dans les événements de l’histoire dont nous avons connaissance. »
Sur ce point je suis d’accord avec vous. Je me contente pour l’instant de pisser dans un violon, en espérant que cela touche quelques oreilles attentives. 50 « j’aime » sur facebook, 8 « tweet », c’est toujours cela de pris : au moins 58 personnes sensibles à ce genre de problème qui relaye l’information.
« Moi, je n’ai pas besoin d’être rassuré, puisque je ne me fais aucune illusion quant à la capacité de l’humanité – cette abstraite chimère – à générer un monde meilleur. »
Heureusement que nous ne sommes pas tous comme vous, ce serait la jungle dehors. Les gens qui ont pensé l’Etat de droit, etc... était considéré comme des illuminés.
C’est drôle vous faites un peu votre Voltaire, le mépris de la « populace » incapable de se diriger. Où plutôt l’envie de ne pas lui donner les moyens de se diriger, car ce serait une catastrophe. Moi je préfère le contrat social de Rousseau, c’est ma nature optimiste surement.