Excellent article même si
je pense que la baisse de la natalité va quand même se produire, mais hélas trop
tard et de façon trop peu marquée pour nous empécher de nous stabiliser puis de
redescendre à des effectifs quelques peu durables.
Le taux de croissance
actuel (1,2 % /an) a effectivement baissé par rapport au maximum jamais atteint
(2,1 % vers 1965) mais comme il s’applique à des effectifs plus importants,
concrètement nous « gagnons » presque autant d’habitants (+ 80 millions
par an) qu’au moment du maximum de croissance absolue (vers 1990 + 90 millions par an). Même dans
la décennie 1960-1970 considérée comme celle de l’explosion démographique la
Terre ne « gagnait » que 70 millions d’hommes par an aujourd’hui nous en gagnons 80
! De plus, et contrairement à ce qu’on laisse parfois entendre, la baisse de la
fécondité n’est pas générale. Ainsi depuis quelques année la fécondité (et non seulement la natalité ce que l’on pourrait simplement attribuer à la forme de la pyramide des âges) remonte dans certains pays d’Afrique du Nord
Pour plus de données sur l’évolution de la population mondiale, voir ce site qui fait un point sur la croissance à différentes échelles de temps et dans une approche à la fois en terme de taux et de niveaux absolus :
http://economiedurable.over-blog.com/pages/Les_chiffres_clefs_de_la_population-2628551.html