L’auteur oublie à l’inverse qu’avoir une carte de donneur et donner
l’info de son vivant ne signifie absolument pas que nos organes puissent
être systématiquement prélevés (renseignez-vous) - les médecins
refusent souvent dans le doute, refusent constamment si un proche s’y
oppose ou encore de par leurs convictions éthiques ou religieuses. Qui
plus est, en France, les organes ne sont utilisés à aucun moment de
manière lucrative. Si vous vous faîtes inscrire dans le registre
national du refus, vous pouvez être sûrs à 100% que l’on ne vous
touchera pas, l’inverse n’étant pas vrai et un registre national du don
n’existe pas. Vous confondez libéralisme immonde des industries
pharmaceutiques et de l’humanisme basique. D’autant plus qu’il est bien
plus facile de vendre des molécules à prix d’or, en maintenant les gens
dans un état de survie exécrable rapportant ainsi beaucoup d’argent !
Parlez-en à des gens greffés.
Même s’il est juste de critiquer des
investissements insuffisants dans la conception d’organes artificiels,
il est extrêmement difficile d’arriver à obtenir une réponse
physiologique convenable (un objet ayant des fonctions très complexes à
imiter, une durabilité très importante, une taille minime, sans
perturber le corps, sans rejet et avec une autonomie pharaonique sauf si
vous aimez l’aspect dialyse, super). Dernier point, les greffes sont
insuffisantes en France et des gens meurent quotidiennement à cause de
cela.
Par rapport à la situation d’elmi, les gens font très souvent une
conclusion hâtive, sous la forme situation personnelle —> généralité. Dans 999 cas
sur 1000, cerveau en bouilli signifie mort, ou handicap hyper sévère au
mieux. Oui la médecine moderne ne sait pas tout mais une conception arbitraire de la santé publique, c’est navrant.
Au
final Max75, votre posture intellectuelle ne convainc que des gens qui
sont persuadés qu’on leur veut du mal ou encore confortent les gens dans
leur religion et va en l’encontre :
- du respect des gens malades
- d’un raisonnement plus ouvert et exhaustif
- d’un humanisme basique de bon sens... Cela étant dangereux en finalité.