@ Le péripate
« Mais qui vous a dit que les libéraux étaient des défenseurs des capitalistes ?
C’est l’entreprise libre qui est défendu, pas le capitalisme des copains. »
Ce libéralisme que vous défendez et qui dans son jeune âge pouvait avoir effectivement des aspects positifs (d’ailleurs largement exposés par Marx), n’existe plus que dans votre idéal. Le libéralisme authentique qui existe dans la vraie vie se nomme le capitalisme et est une monstruosité sénile qui fera tout pour empêcher que la planète ne lui survive et ce dans l’intérêt de 150 multinationale qui dominent le monde.
Alors je suis d’accord avec vous que la réalité n’est sûrement pas celle que vous souhaiteriez (je fais l’hypothèse que mon contradicteur n’est pas fou). Mais espérer que des concentrations importantes de capitaux ne vont pas venir « fausser » la libre concurrence de vos belles théories est vœu pieu.
Je ne sais pas si vous le savez déjà mais Marx expliquait très bien que la hausse des salaires ne pouvait pas être la solution (mais au contraire une aggravation) à la crise dans le cadre du système capitaliste. Même les politiciens du PS savent cela mais les politiques (en dehors des groupuscules libéraux ou autres) ne se préoccupent guerre de dire vraiment ce qu’ils pensent.
Sans vous connaitre j’ai tout de même le sentiment que vous êtes un idéaliste (une lacune encore plus répandue à gauche) dans le sens que vos analyses partent de la prémisse implicite que ce sont des idées mauvaises qui sont à la base de « nos » malheurs. Le libéralisme serait bon en soi mais les politiciens et les bureaucrates « étatiques » pervertissent ces belles idées pour apporter faillites, guerres et famines.
Cela réclame bien plus d’imagination (mais est plus efficace) de s’en tenir au monde matériel réel avec ses classes sociales et ses quatre dimensions.