Spip
Votre dernier « post » semble avoir disparu. Je l’ai heureusement sauvegardé auparavant. Je le reproduis en italique et en entier pour y répondre avec plaisir.
Votre texte
« »« Tout d’abord, comment ne pas répondre à un post envoyé deux fois de suite. On sent bien qu’il y a urgence...
Je passerais sur votre vision apocalyptique et complètement méprisante, voire insultante, de vos congénères. Traduit rapidement, on comprend bien : tous des abrutis, sauf moi. On peut situer çà entre la théorie de l’avant-garde léniniste et/ou la paranoïa, au choix.
Quant à moi, çà ne va pas si mal, merci, et je médite toujours sur cet aphorisme d’ Henry Jeanson »le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme et le marxisme c’est le contraire«
Ravi d’avoir croisé quelqu’un de rare aujourd’hui : un marxiste version stalinienne, je croyais l’espèce éteinte, mais c’est probablement le produit de mon aliénation ... »« »
Ma réponse
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’exclusivité de cette « vision apocalyptique » ne m’appartient pas. L’ensemble des descriptions « postées » sur cet article, y compris l’article lui-même, en témoigne. Et Spip lui-même semble baigner dans cette « vision apocalyptique ». Sinon, pourquoi considérer que la technologie « enrichit excessivement quelques-uns en faisant la poche à beaucoup d’autres »’(sic !) et se condamner à vivre en étant capsulé pour ne pas « écouter les sirènes des pubeux »(sic !) ?
L’apocalypse est donc bien là. C’est incontestable. Pourquoi vouloir maintenant le nier ? Peut-être que c’est à cause de cet orgueil mal placé qui consiste à se sentir offensé par ses propres contradictions même patentes. Mais ce sentiment d’offense peut être parfois un signe d’amorce vers la désaliénation. Je ne suis donc pas hypocondriaque malgré ma « vision apocalyptique ».
Vous pouvez donc continuer tranquillement vos méditations transcendantales sur un certain Henri Jeanson, journaliste anarchiste plus ou moins pétainiste, quantité négligeable dans les archives historiques franco-françaises. Ne voyez pas là une façon de vous traiter personnellement d’abruti. Le capitalisme qui nous submerge et nous emporte n’épargne personne de ses effluences infectes et anesthésiantes.