Sans impôts, qui finance le bien commun ?
Vous savez, tout ces petites chose qui font la vie plaisante. L’école pour les mômes, la recherche fondamentale, source de notre richesse moderne, la police, la justice, ce genre de chose. C’est bien beau les « y a qu’a ». Mais vos solutions ont dépassé le domaine de l’irréaliste pour rentrer dans celui du ridicule. On peut envisager de privatiser l’éducation (mais c’est une connerie sans nom, car on bénéficie tous du fait d’avoir des voisins éduqués de façon cohérente, ce que ne permet pas un système d’éducation privé, puisqu’il est contraint par le marché), mais privatiser la justice, c’est une absurdité même.
Car le salaire complet, finalement, c’est juste un refus de l’impôt. Les français, depuis des années, ont fait des mauvais choix de gouvernement, qui ont alourdis la dette. En démocratie, nous, le peuple, somme responsables de nos élus. Sacrifier notre état à notre égoïsme personnel, c’est le chemin directe vers la barbarie. Quand on voit les sommes conséquentes qui sont gaspillés par les particuliers (les gadget se vendent bien), on se dit qu’il y a de la marge avant que l’impôt empêche les gens de vivre. Même s’il est vrai qu’augmenter les impôts ne peut être fait qu’en mettant en place des mesure de rétorsion face à la trahison.
Au passage, non, je n’ai pas la prétention d’être un berger. J’abbore les petit chefs, et je ne souhaites pas en être un. Je suis un scientifique, de ceux qui sont capables d’être expert dans des domaines pointus, je serai bien plus utile ainsi qu’en perdant mon temps à diriger. Ca ne signifie pas que j’accepte le refus du concept même d’institutions (et donc d’impôt).