Ce qui fait la vie, c’est la reproduction et l’homéostasie, c’est à dire la capacité des cellules de puiser dans l’environnement l’énergie et les éléments nécessaire pour maintenir son intégrité et résister d’une certaines manières au pression de l’environnement.
Pour nous, il faut manger de la viande et des légumes et respirer pour maintenir l’homéostasie. Mais çà n’est pas le cas de tout les êtres vivants. Certaines bactéries arrivent à vivre en utilisant simplement du souffre et de la lumière pour fabriquer leur alimentation.
En quoi ces bactéries seraient plus ou moins vivantes que des molécules autoréplicantes ? Car à l’origine de la vie, ça n’était que ça. Des molécules auto-réplicantes, parfois complexes, qui ont profiter d’un milieu varié et riche en éléments chimiques y compris les acides aminés.
Quand vous parlez de mort, vous dites que les atomes sont toujours là. Certes, mais l’organisation de la cellule n’est plus la même, elle n’est plus capable de résister à l’environnement et finit donc par disparaître. Mais comme la définition de la vie, la définition de la mort est complexe. La mort est quelque chose de progressif jusqu’à devenir inéluctable. Quand un homme meurt, tout son corps ne meurt pas en même temps. La plupart des cellules peuvent vivre plusieurs heures après la mort. C’est grâce à ça que les transplantations sont possibles.
Il n’y a donc pas de limite franche entre la vie et la non-vie. Il n’y a pas de frontières tout comme pour le tas de pierre.