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Commentaire de lsga

sur Les Asturies en feu !


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lsga lsga 12 juillet 2012 16:59

« Il existera fatalement toujours des violents, des malades, des barbares et des égoïstes. »

100 % d’accord, mais pourquoi leur donner en plus le statut de policier ? 
 smiley 

Plus sérieusement, je ne pense pas qu’on puisse sortir de l’étatisme d’un coup du jour au lendemain, cela n’aurait pas de sens. Et une police non seulement est nécessaire, mais la sécurité civile est bien souvent un des enjeux majeur d’une révolution, qui peut l’amener au succès comme à sa perte. L’échec de Chavez en terme de sécurité risque de lui coûter cher. 

Toutefois, ce n’est pas une raison pour croire que l’objectif est la nationalisation et l’étatisation de toute chose. L’échec de l’URSS ne peut pas être ignoré. Encore une fois, des personnes ne participant pas à la production ne peuvent pas être à même de l’organiser convenablement. Même les capitalistes commencent à l’admettre :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lean_management

Le plus probable, c’est que l’Etat devienne une sorte de plateforme collaborative, où des projets et des budgets sont votés par l’ensemble de la communauté (démocratie directe), et où les projets rencontrant un succès populaire seraient automatiquement financé. Cela consiste à remplacer tout le process de calcul centralisé de la bureaucratie par un système entièrement démocratique et distribué de gestion. Au lieu de se poser des questions du type : ’ Comment gérons nous l’inflation décroissante du couché de lune sur la vénus des marchés ? ’ smiley , les questions traités par la communauté serons du type : ’Quel projet réalisons nous ? Comment l’organisons nous ? ’, et où les gens débattront et voteront dans des forums comparables à celui-ci ( avec des ’députés’ naturels : ceux qui sont capables de proposer et rédiger des lois et des projets, et fédérer des communautés pour les faire voter. ). On passe donc d’une gestion idéaliste reposant sur des abstractions mathématiques complexes (prévision de croissance, budget de la région, etc. ) à un matérialisme basé sur des problèmes concrets : ’qu’est-ce qu’on veut faire ? peut-on le faire ? ’. 

Cela ne tient pas de l’utopie (d’autant que je ne rentre pas dans les détails ), mais de l’observation de ce qui se passe actuellement. Marx a observé le développement des chemins de fers et de l’industrie pour prédire ce qu’il s’est passé au 20ème siècle. Vous-voulez voir le 21ème ? Regardez Internet. Regardez comment s’organise la production dans les nouvelles technologies, vous verrez précisément ce à quoi ressemblera les modes d’organisation de la société de demain. 

Matérialisme, quand tu nous tiens. 

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