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Commentaire de Gollum

sur L'Apocalypse selon St Jean récrite par les délires eschatologiques de la musique américaine


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Gollum Gollum 13 juillet 2012 09:39

Je voudrais un peu rectifier le tir par rapport à mon post du 12 juillet, et préciser que si je conteste assez la tentative d’explication pseudo-mythique du clip en question par le chapitre 12 de l’Apocalypse qui ne me semble pas évidente du tout, je ne conteste pas par contre une fascination globale de beaucoup de nos contemporains pour ce que l’on peut appeler les forces du Mal.


La généralisation de l’utilisation dans beaucoup de pseudos d’internautes du célèbre 666, cela sans doute pour jouer au révolté, comme la fascination pour le diable ou l’horreur au cinéma ou dans les jeux vidéos ou la musique rock me semble une évidence. Les Rolling Stones ont ouvert le bal avec le célèbre « Sympathy for the devil ». La fascination de Jimmy Page (Led Zeppelin) pour Alesteir Crowley et l’occulte est un secret de polichinelle.

De toute façon faites pousser des tomates avec du Mozart et un autre carré de tomates avec du rap ou du heavy metal et vous verrez tout de suite ce qui est favorable à la vie...

Que cette musique plus ou moins satanique à des degrés divers soit née précisément en pays anglo-saxon, les mêmes anglo-saxons qui sont à l’origine de l’emprise du monde de l’argent sur la planète et précisément dans les années 60 où cette emprise s’est généralisée aux USA et où l’Église de Rome a subi une désaffection dont elle ne s’est toujours pas remise, tout ceci n’est évidemment pas un hasard..

Il n’en reste pas moins que je trouve que ceux qui dénonce le diable dans les clips ont quelque part la même fascination morbide pour celui-ci que les auteurs des clips en question. (Sans compter quand on tombe carrément dans le ridicule avec les reptiliens & Co) D’ailleurs il est rare que ces personnes appellent à une conversion spirituelle.

Hors c’est cette conversion authentique des cœurs et des âmes qui désarment le diable. Thérèse d’Avila disait que le diable n’avait en fait aucun pouvoir réel et qu’il enrageait quand on s’en rendait compte. À condition bien sûr de ne pas lui laisser la place..

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