Concernant le viol géopolique, c’est comme dans le viol individuel, il y a tout un tas de manières entre deux pôles extrêmes, un pôle où l’on épouse ce qu’on viole et un pôle où l’on ignore ce qu’on a violé.
Si l’enlèvement des Sabines avait été réellement dur sur le coup, il semblerait, selon ce qu’on en raconte en tous cas, que dès le lendemain, les violeurs prouvaient clairement leur démarche en mariage. Cette démarche signifie « J’assumerai constamment et en live, sans jamais pouvoir les dénier, toutes les conséquences de ce que j’ai fait ». Le résultat c’est que -selon la légende mais c’est logique- quand les Sabins sont venu faire la guerre aux Romains pour récupérer leurs femmes, les ’enlevées’ se sont interposées entre les deux rivaux en disant de façon formelle que c’était trop tard et que désormais on se retrouvait en famille.
Alexandre le Grand, premier du secteur de la Grèce à sortir de ses pénates pour faire la guerre, de revanche, non de conquête, s’est retrouvé tout surpris de devenir, à la suite de ses victoires et exterminations d’ennemis déterminés, le responsable, le tuteur, des peuples conquis. Alors qu’il n’avait jamais eu l’intention de s’installer chez celui qu’il voulait détruire par vengeance, il a adopté la manière de vivre de ces gens qu’il gouvernait désormais et n’a pas manifesté d’intention de rentrer en Grèce (ou alors seulement face à ses soldats impatients de rentrer)
Ce devenu colonisateur s’est marié avec une indigène et il a poussé 4000 de ses hommes à en faire autant. II n’a jamais imposé les croyances grecques, s’est au contraire laissé influencer par les cultures qu’il découvrait et n’a jamais exigé de ses gens conquis un quelconque impôt à verser à la Macédoine. Il s’agit donc ici d’un viol massif de départ suivi d’un mariage total.
Les Vikings ou Normands faisaient parfois des razzias dans les profondeurs des terres en remontant les fleuves mais sur tous les littoraux qu’ils abordaient, ils commettaient aussi un viol suivi d’un mariage, d’une fusion.
A l’autre pôle il y a donc les razzias sèches et parfois même des exterminations avant repli sur ses terres.
Même dans ce pire des cas où l’on extermine un lointain avant de rentrer chez soi, il faut au minimum commencer par se rendre chez lui, sur ses terres. Même dans ce pire des cas, le violeur exterminateur doit au moins le temps des batailles, assumer de devoir vivre et subir les aléas du territoire qu’il incendie.
Mais à part les Xerxès, Alexandre, Jules César et Napoléon qui se déplaçaient vraiment, il y a eu de plus en plus d’ambitieux qui ont conçu et réussi à violer des indigènes au lointain sans rien vivre des contingences locales, se satisfaisant tout à fait de ne profiter que des ors et impôts ramenées par les troupes. Le paradigme du genre étant Leopold II qui a mis à sac le Congo sans jamais y avoir mis les pieds.
La France, avec sa colonisation versus d’occupation, comme en Afrique du Nord, était dans une vision proche de celle des Normands avec toutefois en plus le principe de l’impôt prélevé sur l’indigène au profit de la métropole. Impôt résultant alors d’une entreprise laborieuse commune aux expatriés et aux indigènes dont les Pieds-Noirs seraient le paradigme.
Dans sa version de colonisation d’exploitation, comme en Indochine, il y avait moins de Français s’y installant définitivement mais c’était encore sensiblement comparable.
Les Etats-Unis, qui sont pourtant nés d’une colonisation à la Alexandre, les colons s’y installant et refusant de payer un impôt à l’Europe alors qu’ils en venaient, ont pratiqué sur les peuples étrangers le viol sec. Alors qu’ils ont violé à peu près partout dans le Monde, ils ne se sont installés nulle part. Dans une telle vision du viol, il devient tout à fait possible de répandre des poisons sur le sol et dans les sangs indigènes Le comportement des troupes US sont alors les pires qui soient, au principe d’extermination près qu’ils n’ont pas. Les organisateurs de ces viols n’ont pas en tête d’exterminer mais ils manifestent un tel mépris total des gens et des terres qu’ils violent que leurs troupes se comportent comme des bêtes féroces n’ayant plus qu’envie de tuer.
Partout où la France est passée, il est resté dans la population indigène, parce qu’elle a fini par repartir, d’amples sentiments mitigés en « Pourquoi m’as-tu abandonné après m’avoir violé et apprivoisé ? » (Saint Exupéry ayant vécu cette période avait fait allusion à ce principe logique)
Nulle part au Monde il n’y a de gens ayant ce genre de sentiment envers les EU.
25/02 22:46 - Allexandre
Soit vous êtes très bête et borné, soit votre capacité b’analyse géopolitique est en (...)
16/07 01:10 - ROMFIX
Cher Jo, Permettez-moi de vous faire remarquer l’Histoire n’est pas une histoire (...)
15/07 18:09 - joletaxi
Tout ce galimatias abscons et pompeux pour nous cracher en trois mots votre venin : vous (...)
15/07 12:40 - easy
Concernant le viol géopolique, c’est comme dans le viol individuel, il y a tout un tas de (...)
15/07 01:56 - pabst465
La playlist de YouTube : https://www.youtube.com/channel/HCCAPSYJ4qY8U On y voit Robert (...)
15/07 00:00 - bluerider
il serait judicieux dans le corps du texte,de remplacer le lien original de l’article de (...)
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