La question est surtout : que va faire le gouvernement de l’argent.
Il n’y a en système capitaliste, que trois politiques possibles : pas d’interventionnisme ; l’interventionnisme de droite ; l’interventionnisme de gauche.
L’interventionnisme de droite a échoué, avec le summum de la bêtise dans cette défiscalisation des heurs sup.
Concernant l’interventionnisme de gauche, il ne faut pas confondre redistribution et politique industrielle, ce que lLa droite et les libéraux - en France, votre leader c’est Bayrou - font régulièrement en parlant des assistés.
Les véritables assistés dans ce pays sont les riches. A preuve cette redistribution à l’envers que dénonçait en son temps Michel Rocard.
Le détournement de l’argent public des plans de relance qui est fustigé dans cet article cette « redistribution à l’envers » est à l’envers de l’équité. Ce keynésianisme pervers c’est ce que j’appelle « les pompes à fric », ou encore le keynésianisme vu par la droite, la droite la plus ignare en matière économique, celle que l’on a appelé la plus bête du monde. C’est aussi essentiellement ce qui donne du grain à moudre au néolibéralisme qui prend prétexte de ce pervertissement de l’État par pour tuer le keynésianisme et par là, toute velléité de redistribution sociale par d’éventuels gouvernements de gauche ; et aboutir à terme, à la mort de l’État providence. C’est naturellement ce qui fait les choux gras du FN et de tous les partis d’extrême droite qui haïssent par dessus tout la fonction publique et les fonctionnaires qu’ils perçoivent comme la double peine puisque leurs impôts qui servent à payer entre autres, les gendarmes dont ils se passeraient volontiers, sont de leur point de vue, utilisés contre eux - cf. le poujadisme. Il est clair que cette ineptie économique a pour conséquence inéluctable la mort à petit feu de la démocratie : cf. l’image de la grenouille dans la marmite. Tous les éditocrates qui grouillent grenouillent et scribouillent dans les médias de droite ne font pas autre chose que justifier l’injustifiable, ce détournement de l’argent public des plans de relance qu’ils ont pour mission de faire passer pour des promesses d’avenir à ceux qui croient encore en la démocratie. (25/6/12)