Pas mal Bernard.
Je réfléchis brièvement. Il y a quand même quelque chose qui cloche. Comment se fait-il que dans ce pays où chacun détient une partie du pouvoir, un malaise général écrase la population comme une chape de plomb ?
Des avis divergents peuvent exister bien sûr mais, logiquement, ils doivent tous pouvoir être entendus par les représentants des citoyens qui ont pour nom « parlementaires » et qui sont censés dire la loi.
J’en déduis donc qu’afin que tous les avis soient représentés, l’élection législative proportionnelle s’impose, du moins à hauteur de 33% (pour éviter le retour au régime instable d’assemblées de la IVè république).
Ces parlementaires sont trop nombreux pour exécuter les lois votées. Il est donc nécessaire qu’ils désignent un groupe restreint de personnes à cet effet : les ministres dont l’ensemble forme le gouvernement avec comme coordonnateur le Premier Ministre.
Comme il ne s’agit pas qu’ils fassent n’importe quoi, l’ensemble de ce groupe restreint est responsable devant le Parlement qui peut le renvoyer à ses pénates par une motion de censure.
Eventuellement, le peuple pourra choisir au suffrage universel un représentant symbolique de la Nation sans pouvoir réel : le Président de la République (comme en Italie ou en Allemagne).
Et pour être certain que la parole reste aux citoyens, ceux-ci pourront, à l’exemple de la Suisse ou de l’Italie (entre autres), sur un projet rédigé à l’initiative de 500 000 d’entre eux, voter tout texte de loi. On appelerait ça : « Référendum d’Initiative Populaire »
Pour faire bonne mesure et afin d’éviter tout pantouflage, aucun mandat ministériel ou parlementaire ne sera renouvelable ni cumulable avec d’autres mandats ou fonctions.