Serment des médecins français :
« Au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la
santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et
sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté,
sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.
J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables
ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la
contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois
de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons
et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et
n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les
consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera. Je
ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de
la gloire.
Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me
seront confiés. Reçu à l’intérieur des maisons, je respecterai les
secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas
abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma
mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les
entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services
qui me seront demandés.
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis
fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j’y
manque. »
Bien que de nombreuses questions se posent, je ne ferai aucun commentaire !