Peut-on prétendre de bonne foi que l’une quelconque des religions
abrahamiques n’est pas exclusiviste ? Le tawhid, le takfîr, la Sourate
9, 5, voue connaissez ?
Une dernière fois, dans tout texte sacré vous pourrez toujours
trouver un verset ou une sourate qui dit le contraire d’une autre.
L’existence de paroles appelant à la violence est lourde de
conséquences, même si d’autres appellent à l’amour. Le fait que le texte
soit réputé sacré, à partir du moment où il contient une parole de
violence,conduit de bonne foi à la violence ; Et quand c’est répété à
toutes les pages..
Je pense que vous mélangez des choses qui n’ont pas lieu d’être. Le tawhid (unicité) est un argument contre l’exclusivisme puisqu’il conduit à penser que Dieu est le même pour tous. qu’Il s’est adressé à tous les peuples par l’intermédiaires d’’une multitude de prophète, qu’il a donné à chacun une loi, qu’il a voulut que les peuples soient divers. tout cela est dans le Coran. Que cela contredise votre argument n’est pas une raison de s’arque-bouter.
Les sourates qui prônent la violence sont extrêmement contextualisées dans la tradition islamique. D’une part cela permet de rendre compte complétement de l’expérience humaine puisque, quoiqu’on en dise, la guerre fait partie de cette expérience. Et d’autre part elles font toujours partie d’un double mouvement : à la violence succède la paix. S’ils veulent la paix offrez la paix, s’ils cessent, cessez. L’acte de violence est toujours un acte de défense - ce qui est légitime - mais le but recherché est toujours la paix.
Enfin la théologie musulmane, issue du Coran, est une théologie qui permet d’avoir un discours sur la violence, de la théoriser donc de la maitriser.
C’est ce que ne permet pas le christianisme pour lequel la violence est exclue du champ théologique. Mais où l’on croit la chasser par la porte, elle revient par la fenêtre. La violence des chrétiens est une violence inconsciente, une violence non-pensée. Elle est nié dans leur livre, elle est vécu dans leur vie. à l’insu de leur plein gré.