A force de penser « canassons », j’ai écrit « chevaux » au lieu de « cheveux » bien sûr !
Sinon, je constate que les commentaires se sont empilés pendant que j’écrivais le mien... finalement cette histoire de tofu est bien arrivée comme prévue.
Cela sans compter l’éternel clivage entre les riches et les pauvres, qui se résume soit disant entre les « écolos » (un postulat étrange) d’un côté et les « travailleurs » de l’autre, eux obligés d’aller à Carouf. Encore un cliché ! Il y a de tout pourtant à Carouf. Que les uns et les autres enlèvent les bouteilles de C. et bien d’autres choses de leur caddie afin de se rabattre sur un « essentiel » de meilleure qualité et leur portefeuille n’en sera pas plus dégarni.
Maintenant, pour prendre la défense de « Uni.. », une chose que l’on ne peut occulter : la possibilité de se nourrir correctement à un prix équivalent à Carouf, voire parfois beaucoup moins cher, n’est pas la mieux partagée en France.
Mon département est pionnier dans le bio (ou plutôt le « normal » qui n’a jamais disparu) et pourtant il y a des disparités d’un bout à l’autre.
Dans mon secteur, j’ai tout sur place et trouve banal de manger "propre pour moins cher que dans les supermarchés. 100 km plus loin, il n’y a rien hormis la petite boutique habituelle de type greenwashing et qui pue le patchouli. Dans ce cas, c’est vrai que cela nécessite une organisation (recherche d’AMAP etc.) cependant rien d’impossible à celui qui veut...
Mais encore une fois, tout ceci nous éloigne, nous distrait de la problématique présentée dans l’article. Sur le fond, il s’agit du critère de considérabilité morale en philo.