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Le prix exorbitant des paradis fiscaux
Premier extrait de la page 3 :
Ils sont les 1 % bénéficiaires de la mondialisation. Dans une deuxième étude sur les inégalités, la fondation Tax justice network rappelle les travaux de l’économiste Thomas Piketty, de l’école économique de Paris, et d’Emmanuel Saez, de l’université de Berkeley, sur les revenus aux États-Unis entre 1980-2010. Durant cette période, les revenus des 1 % les plus riches ont doublé, ceux des 0,1 % les plus riches ont triplé, ceux des 0,01 % les plus riches ont quadruplé. Pendant ce temps, les 90 % restants ont perdu plus de 5 % de revenus.
Une à une, les théories libérales tombent. L’augmentation des revenus des plus riches ne se transmet pas au reste de la population, comme prévu la libéralisation des marchés des capitaux ne garantit pas l’efficience des marchés, mais au contraire favorise les trous noirs de plus en plus importants de la finance internationale. La baisse des impôts n’endigue pas, bien au contraire, l’évasion fiscale, et accroît les inégalités, en cassant les systèmes de redistribution.
Deuxième extrait de la page 4 :
« Les 139 pays aux revenus les plus bas dans le monde qui sont considérés comme traditionnellement débiteurs net, affichent, selon les statistiques officielles, une dette extérieure de 4 900 de milliards d’euros, à la fin 2010. Mais si les réserves en devises étrangères et les comptes extérieurs, y compris off shore, de leurs riches ressortissants sont inclus, l’image s’inverse totalement : ils sont créanciers nets à l’égard du reste du monde à hauteur de 12 200 à 15 800 milliards d’euros. Le problème est que les actifs sont détenus par un petit nombre d’individus riches tandis que la dette est supportée par l’ensemble de la population de leur pays », note James Henry.
Mais l’Europe, en pleine crise financière, est dans le même cas. Si l’évasion fiscale et l’opacité financière ne minaient pas le système, la zone euro serait aussi créancière nette à l’égard du reste du monde, assure Thomas Piketty. Et les dettes jugées insupportables des pays comme la Grèce, l’Espagne, l’Italie, diminueraient de façon spectaculaire si l’argent exilé en Suisse, au Luxembourg ou à Londres revenait dans les pays d’origine et payait normalement l’impôt.
Troisième extrait de la page 4 et conclusion de l’article de Mediapart
Au moment où l’Europe court à sa ruine, où les mêmes dépenses sociales et d’éducation sont considérées comme des luxes insupportables, la question de la reprise du contrôle de ces trous noirs financiers organisés par la finance ne peut pas être éternellement différée.
Voila, fin des extraits, je fait sortir en gras l’essentiel !
Cela fait déjà un bon moment que Etienne Chouard (Professeur d’économie) dénonce le système de la dette publique, système qui est liée, entre autres, à la fraude fiscale...
01/08 23:56 - lulupipistrelle
Mais bien sûr : tout l’immobilier de la Côte d’Azur, le commerce, les services du (...)
01/08 09:22 - samuel
Il n’y a qu’à la Principauté de Monaco que ces fortunes (plus ou moins légitimes) (...)
01/08 09:16 - samuel
Plait-il ? Etes-vous bien sûr que nous parlons de la même chose et aussi sérieusement (...)
30/07 05:54 - eric
Cet article est annecdotique, nul, et anti social. 125 milliards de manque a gagner pour les (...)
28/07 03:47 - lulupipistrelle
Oh la la, on en pleurerait...et que faites-vous des bénéfices réalisés à l’étranger, sur (...)
27/07 20:41 - lulupipistrelle
La vérité toute nue vous effraie ? c’est à vous d’avoir honte d’ignorer les (...)
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