Voilà plusieurs reprises que je remarque, Isga, que tes analyses sont pertinentes...
Tout à fait d’accord avec le rejet du déterminisme depuis le début du XX°s. En thermodynamique (physique statistique de Boltzmann S = Kb.ln W) que Shannon reprend dans sa théorie de l’information, théorie du Chaos (l’infiniment petit (géométrique) est semblable à l’infiniment grand et théorie de la bifurcation dans la solution des équations différentielles) mais surtout la superposition (des états possibles) des fonctions d’onde en mécanique quantique, le principe d’indétermination d’Heisenberg et l’intrication quantique des photons...
Il est vrai que Bernard aime bien « mélanger des concepts vagues » dans des phrases floues, mais cela n’enlève rien à sa recherche fondamentale des concepts pouvant s’inscrire dans une vision holistique du monde. On ne peut lui enlever ses efforts de synthèse et on doit (me semble-t-il) le remercier pour cela.
Par contre, Isga, ta vision très poussée des concepts et de l’évolution de la pensée humaine, semble cloisonnée dans la réduction aristotélicienne qui, insistant sur les perceptions sensorielles du monde, conduit la pensée scientifique dans le déterminisme et le positivisme. Heureusement que cette doctrine classique de la science est terminée... Peut-être que ta vision de la métaphysique est erronée à cause des repères aristotéliciens qui sont repris en boucle (en occident) depuis 2000 ans.
Et puis Bernard, l’histoire des « causes finales » comme critère d’objectivité est une erreur qu’il faut maintenant réparer et comme l’exprime Isga, retrouver de nouveaux paradigmes qui s’extraient de cette approximation de l’époque (Descartes et autres) pour s’accorder des zones d’analyses scientifiques au sein des préceptes judéo-chrétien qui maintenaient la pensée humaine dans l’obscurantisme d’une scolastique (aristotélicienne) absurde.