Par la force....
le 23 août 1973, les parlementaires chiliens, dans une résolution approuvée à 81 voix contre 47
– après le rappel des innombrables violations constitutionnelles et
légales du gouvernement d’Allende –, demanderont officiellement aux
autorités, mais surtout aux forces armées et de police de mettre fin
immédiatement aux situations de fait mentionnées. À savoir que le
gouvernement de l’Unité Populaire décrétait dans des domaines qui
relevaient de la compétence exclusive du parlement ; qu’il bafouait les
prérogatives de ce dernier en refusant de se soumettre à son contrôle et
en ignorant les motions de censure contre plusieurs de ses ministres ;
qu’il empêchait la promulgation de lois votées par les chambres ; qu’il
harcelait la magistrature pour qu’elle se plie à sa politique, en
violation de la séparation des pouvoirs et couvrait des attaques
perpétrées contre ses membres ; qu’il paralysait l’action du Ministère
public contre des criminels activistes proches du gouvernement ; qu’il
infraignait les lois consacrant le principe de séparation des pouvoirs
en empêchant l’application des condamnations prononcées par la justice
contre ces criminels ; qu’il bloquait systématiquement les décisions du
Contrôleur général de la République ; qu’il violait le principe
d’égalité devant la loi en refusant la protection de la loi aux
personnes qui n’étaient pas de son camp ; qu’il portait atteinte à la
liberté d’expression (pressions économiques, fermetures illégales,
emprisonnements de journalistes, appropriation partisane et violation de
la prérogative du Sénat dans la nomination de la direction de la
télévision publique, etc.) ; qu’il ne respectait pas l’autonomie des
universités ni leur droit à disposer de canal de télévision, notamment
en couvrant la prise de possession illégale et violente de ces chaînes
par ses partisans ; qu’il portait atteinte, par la violence, au droit de
réunion pacifique d’opposants à son régime alors même qu’il tolérait
les réunions en armes de ses partisans et les attaques de ces derniers
contre l’opposition ; qu’il attaquait la liberté d’enseignement en
voulant, illégalement, par décret, imposer un plan éducatif marxiste ;
qu’il violait le droit constitutionnel de propriété en couvrant plus de
1.500 occupations illégales de propriétés et en défendant la prise de
possession illégale de centaines d’entreprises et de commerces, spoliant
ainsi les propriétaires légitimes ; qu’il avait régulièrement recours
aux arrestations illégales et autorisait que des personnes soient
soumises à la torture ; qu’il ne respectait pas les droits de nombreux
syndicats et faisait usage de violence contre eux ; qu’il violait la
constitution en exigeant des Chiliens des conditions non requises par la
loi pour sortir du pays et en créant ou en autorisant nombre
d’organismes séditieux (Commandos communaux, Comités de surveillance,
etc.) et en leur reconnaissant une autorité illégale en contradiction
avec les autorités et les organismes constitutionnels ; qu’il brisait le
cadre de l’État de droit en formant et en permettant le développement
de groupes paramilitaires et en tentant d’utiliser les forces armées et
de police à des fins partisanes ; etc.
Les mensonges, ça suffit.
29/07 18:26 - franc
ces codes ne sont pas occidentaux mais universaux par convention des tenues sportives et par (...)
29/07 18:12 - Lea Andersteen
1- le capitalisme, sous genre du libéralisme est compétition. Par définition. 2- Rome (...)
29/07 17:13 - Alinea
Oui, je reconnais, je pousse le bouchon un peu loin ! mais c’était pour caricaturer ma (...)
29/07 16:19 - Radix
Bonjour Alinea « Si on soupçonne qu’un gosse est battu, à l’école, le mieux à (...)
29/07 13:11 - Alinea
absolument d’accord Romain Desbois. mais plus : même si les femmes voilées y sont (...)
29/07 12:49 - Roungalashinga
Je suis désolé, mais à lire vos commentaires je n’ai pas l’impression que vous êtes (...)
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