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Commentaire de RBEYEUR

sur Vel' D'hiv : Chevènement en désaccord avec Hollande. Ni la France ni les Français ne sont responsables du génocide des juifs


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RBEYEUR RBEYEUR 26 juillet 2012 23:58


Sous le gouvernement de Vichy fleurissait une presse antisémite qui, à l’examen, se trouverait plutôt en retrait dans par rapport à ce que l’on peut lire et entendre aujourd’hui !

Dans cette volumineuse et exhaustive base de données historique de la presse antisémite éclose sous Pétain on trouve notamment :

L’Appel, organe de La Ligue française, dirigé par Pierre Costantini.
L’Action française, journal du mouvement de ce nom.
Aujourd’hui, quotidien
Le Cri du Peuple, quotidien de Jacques Doriot, subventionné par les nazis,
Devenir (journal), organe officiel de la Waffen-SS française.
La France au travail, journal de Charles Dieudonné, qui devient La France Socialiste.
France-Révolution.
La Gerbe
, dirigé par Alphonse de Châteaubriant.
Je suis partout, dirigé durant la guerre par Charles Lesca, avec pour rédacteurs en chef successifs Robert Brasillach et Pierre-Antoine Cousteau.
La Légion.
Le Matin
 dirigé par Maurice Bunau-Varilla.
La Nouvelle France, « Organe nationaliste antijuif ». Directeurs politiques Henry Coston et Jacques Ploncard.
Le Cahier Jaune, revue fanatiquement antisémite lancée par l’Institut d’étude des questions juives, officine de propagande antisémite parrainée par les nazis.
Les Nouveaux Temps.
L’Œuvre
, dirigée par Marcel Déat.
Paris-Soir, et son supplément Paris-Midi qui titre lors d’un voyage de Pétain : « Les Marseillais courent sus aux Juifs ».
Le Petit Parisien.
Au Pilori
, financé par les Allemands, qui déclenche des campagnes contre des individus.
La Terre française, dirigée par André Bettencourt, futur ministre de la IVe et de la Ve République.

À ces publications il faudrait ajouter la quasi-totalité de la presse régionale de l’époque, notamment :

Le Journal de Rouen, suspendu en 1944 et remplacé par Paris-Normandie.
Le Petit Marseillais, suspendu en 1944 et son directeur, Albert Lejeune, sera exécuté.

Nul doute que si les animateurs de cette « presse » avaient pu deviner ce qui s’écrit et se dit aujourd’hui, ils eussent usé d’une transmission « back to the futur », si c’eut été possible, pour venir pomper quelques-unes de ces formes antisémites « avancées » et « progressistes » faisant le chic écolo/intello/socialo/gaucho de  notre présent !


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