La question a été posée : "Est-ce le
compte à rebours pour Kagamé« ? C’est sans »compter" que la
question de ce qu’il faudrait « faire » de Kagamé, à la fin du compte à
rebours, est sans réponse raisonnable (au sens où "toute question à
laquelle il y a une réponse raisonnable, peut être posée de plein droit"
suivant Konrad Lorenz). Il « tient » les Bush, Clinton, Blair, Gates,
Warren, Kouchner, Bout, Forest, d’Avignon, les recteurs des Universités qui lui
décernent aux quatre coins du mondes des Doctorats Honoris Causa, les Ambassadeurs
des pays de la Communauté Internationale qui lui ont lécher le bottes depuis 22
ans et qui ont couvert ses crimes crapuleux, le Pentagone où il aurait toujours
quelques amoureux, mignons et autres proxies, les « entreprises » et « compagnies »
associées aux seigneurs de la guerre et aux marchands de mort ; il les tient
tous au sens de la « Causa Nostra »……. Sauf s’il devait être « éloigné »
comme il l’a fait d’Habyarimana, Ndadaye, Ntaryamira, Kabila, Katabazi, Gapyisi, Sedashonga, Lizinde
et encore de tant d’autres anonymes……Mais, là aussi, quelle serait l’"après
de cet éloignement" ? Car ceux qui se bousculent au portillon pour faire
le « nécessaire » et le « remplacer » ce sont ses propres complices
de naguère qui ont couvert ses crimes contre la Paix, qui ont accepté ses
crimes contre l’humanité, qui ont eux-mêmes commis des crime de guerre et qui
connaissent tout des dessous du génocide. Ce sont les Gahima, Karegeya,
Ryudasingwa, Nyamwasa, Rujugiro et consorts, avec quelques "Hutus de
service", tshitshi-boys pour faire couleur locale et autres authenticités,
le compte est bon….Ils ont déjà proposé leurs services à la Communauté des
Multinationales pour mieux pérenniser leurs intérêts communs et assurer
l’Omerta (comme avec Kadhafi en Libye…..). Alors que choisir : la peste avec l’association
maffieuse des Kagamé et Musévéni, ou la choléra avec de nouvelles hyènes,
charognards, qui se boufferont entre elles ? C’est le propre des dictateurs que
de disparaître en laissant un vide, un « appel d’air » pour de
meilleurs larrons qui, à leur tour, vireront potentats, leurs temps venus.
C’est tout le machiavélisme de Kagamé que de faire faire l’erreur fatale à l’adversaire
et de ne lui laisser que le choix diabolique : la « Paix et l’Injustice »
ou la « Justice et la Guerre ».