Pas si sûr, le retour. L’épouvantable Sarkozy est face à trois écueils.
L’UMP, d’abord, avec Fillon et Copé qui ne veulent plus entendre parler de ce malade. Ces deux-là sont persuadés que leur tour est venu et ils ne laisseront pas le tyran à talonnettes refaire surface. C’est ainsi, n’en déplaise aux caniches sarkozystes de la « droite forte », les pitoyables Hortefeux, Morano, Estrosi, etc.
La Justice, ensuite, qui a déjà procédé à une perquisition chez le petit cintré dans l’une des trois affaires qui le concerne. Bettencourt, Karachi, financement Libyen de la campagne de 2007, l’affreux gnome est plus proche de Fleury-Mérogis que de l’Elysée.
Son impopularité, pour finir, qui le plombe durablement. Cette crapule reste l’un des hommes politique les plus détestés. Trois mois avec sa défaite du 6 mai il perd encore des points dans les études d’opinion. Son style de voyou, sa vulgarité, ses gros mots, ses coups bas, sa médiocrité de chef d’état et son bilan catastrophique, sont ancrés dans la mémoire collective des français.
Qu’il applique à lui-même sa maxime favorite : « casse-toi, pauvre con ! »