Une école privée sous contrat d’association, comme c’est le cas pour cette école occitane, ne devient pas une école publique, et tout l’argent public dépensé pour elle est encadré...ce qui n’empêche pas des élus payés pour appliquer les lois de les contourner.
Ce qui est impardonnable dans cette affaire de confiscation de la cour de l’école publique et de locaux annexes utilisables pour du péri scolaire se soit effectué en toute illégalité, sans désaffection préalable avec procédures légales de surfaces de l’école publique utilisées, au profit d’une école privée. Ce qui est impardonnable, c’est que le maire de Limoges fasse durer cette spoliation des enfants de l’école publique alors que les anciens locaux de l’école privée étaient de nouveau utilisables. Ce qui est impardonnable est que le maire de Limoges ait fait des travaux d’investissement pour cette école privée, ce qui est interdit par la loi.
Ce qui est impardonnable, c’est que le maire de Limoges ait permis à des conseillers municipaux parents d’élèves de cette école privée de faire voter des crédits et des prêts de locaux. Le maire socialiste a ainsi participé à une opération de prise personnelle d’intérêt.
Impardonnables aussi les subventions régionales pour une école communale : c’est interdit afin d’éviter qu’un enfant de l’école privée reçoive plus qu’un enfant de l’école publique dans le cadre du forfait communal payé obligatoirement par la commune à hauteur des dépenses réelles matérielles d’enseignement à l’école publique.
Je ne tiens pas ici un discours anti langues régionales, mais je demande le respect de la loi républicaine !
Voir dans ma table des news :
Ecoles privées, langues régionales, République
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=206