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Commentaire de JL

sur Vers le « néo-communisme » globalisé


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Francis, agnotologue JL 2 août 2012 08:50

Que de choses à répondre, à ce billet d’Anaxandre !

Tout d’abord, je dirai avec Annah Arendt, que "le totalitarisme opère en détruisant la distinction entre la sphère publique et la sphère privée. Dans le cas des fascismes d’entre-deux-guerres ou du stalinisme, c’est la sphère publique qui a débordé de son lit et qui a englouti la sphère privée jusqu’à la dévorer entièrement. Les dérives de la propriété intellectuelle que l’on constate lors des jeux olympiques de Londres, (et plus généralement, de l’ultralibéralisme) fonctionnent en sens inverse. C’est cette fois la sphère privée qui submerge l’espace public et le détruit pour le soumettre à sa logique exclusive. L’effet désastreux sur les libertés individuelles est sensiblement identique et c’est précisément ce processus de corruption qu’avaient anticipé les auteurs du Cyberpunk, avec leurs corporations souveraines.« 

Donc, ce que l’on observe et qu’on appelle ultra ou néolibéralisme, mais qu’Anaxandre s’obstine à appeler néo-communisme est au communisme ce que l’eau trop chaude (la grenouille dans la marmite ?) est à l’eau trop froide, et par rapport à la confortable eau tiède : les deux sont des eaux invivables.

La deuxième chose, c’est ceci qu’écrit toujours Anaxandre : »C’est cela que j’appelle le « néo-communisme » globalisé : un monde qui va lentement mais sûrement vers l’indistinction et l’indifférenciation des classes sociales, des sexes, des religions, des cultures, et cetera. « 

Quels amalgames ! Si le néolibéralisme ne fait pas de distinction entre »des sexes, des religions, des cultures, et cetera (sic !)", puisque tout ça ce sont des consommateurs, en revanche, il y a incontestablement une distinction des classes sociales ; une distinction qui n’est pas de nature qualitative comme l’est le sexe, mais de nature quantitative : il n’y a rien de commun entre un milliardaire de plus en plus riche et l’homme de la rue, de plus en plus pauvre.

Donc, pour faire vite et pour conclure, Anaxandre chante faux.


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