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courageux et nécessaire. Ça confirme que les relations intimes n’échappent pas
au turbo-capitalisme ; des gens comme Jean-Claude Guillebaud l’ont fort
bien mis en évidence.
À celles et
ceux qui trouvent que 2 ou + c’est mieux, je renvoie au film Jules et Jim, qui retrace l’histoire
vraie de la mère de Stéphane Hessel. Elle avait deux hommes, qu’elle faisait « valser »
à son gré. Et ça ne se termine pas très bien. On y saisit très bien qu’aimer
deux personnes, c’est n’en aimer vraiment aucune, mais s’en servir selon ses
humeurs. Ce n’est pas glorieux pour la polygamie. La Bible elle-même, qui ne la
désapprouve pas formellement, montre que ça se passe rarement bien :
Abraham et Sarah + Agar ; Jacob, ses deux femmes et leurs deux servantes
(4 épouses), etc.
Je renvoie
également à l’histoire de Francine et Albert Camus : mariés, mais ayant
convenu de se laisser le droit d’aller voir ailleurs, ils en ont souffert tous
les deux ; Francine dans un hôpital psychiatrique ; Albert bouffé d’une
culpabilité permanente (car il aimait vraiment sa femme, mais pas qu’elle…),
exprimée de manière parabolique dans La
Chute.
Je renvoie
à un livre paru en 2008 aux éditions Farel : 10 Paroles pour tous, où il est montré que les Commandements du
Décalogue ne sont pas là pour nous empêcher de vivre, mais pour nous aider à
mieux vivre… et à mieux aider les autres à vivre. Ça vaut pour les relations
conjugales.
Il y a
aussi un autre jeu de mots dans Gleeden : glee signifie en anglais joie,
jubilation. Ouais… Les clients de cette boîte nous diront dans quelques années
ou quelques mois si cette glee a tenu
bon…