« Un Tartuffe qui défend les gens modestes »
@Rosemar,
Vous m’obligez à citer Molière. C’est vous qui l’aurez voulu !
« Je lui faisais des dons [à Tartuffe !], mais avec modestie,
Il me voulait toujours en rendre une partie :
C’est trop, me disait-il, c’est trop de la moitié,
Je ne mérite pas de vous faire pitié !
Et quand je refusais de le vouloir reprendre,
AUX PAUVRES, A MES YEUX, il allait le répandre.
Vous voyez bien par là que rien n’obsède plus Monsieur Tartuffe que les pauvres, et même les plus pauvres des pauvres, les vagabonds qu’on enferme dans l’Hôpital Général, aux bons soins des Saint-Vincent de Paul et autres généreux chrétiens :
A son garçon Laurent, il dit :
»Si l’on vient pour me voir, je vais aux prisonniers,
Des aumônes que j’ai partager les deniers« .
Notre pitié ne laissera pas de lui faire des dons, à Monsieur Hollande, les impôts vont considérablement augmenter mais les pauvres n’en verront jamais la couleur. L’essentiel -évitons quand même d’être mesquin !- c’est que le Parti socialiste, qui jouit maintenant du pouvoir, puisse faire son beurre pendant cinq ans et tirer le meilleur parti possible de son petit fromage. Pour les pauvres, ils n’ont de toute façon aucune solution. »On n’y peut rien" disait déjà le cher Jospin, quand on commençait à délocaliser les entreprises grâce aux très sages mesures libérales que ses petits camarades socialistes avaient su prendre dès 83.
Pour ce qui est des jeunes et de l’éducation, la question est encore plus simple : l’école républicaine n’existe plus, on l’a détruite -et qui ?. Sa reconstruction n’est nullement à l’ordre du jour.