@ furax, c’est bien joli ton extrais, mais bon ceci ne défini pas la
philosophie des Lumières puisque c’est une philosophie humaniste, dont
l’une des conséquences a amenée à l’éducation pour tous, conséquence de
la philosophie individualiste.
Un extrait de voltaire pris au hasard ne permet pas de définir ce à quoi
on se réfère quand on parle de la philosophie des Lumières. On parle de la philosophie des Lumières et non du « voltarisme ».
Sinon qui a aboli l’esclavage en France, et quelle était la référence qui a servi à cette abolition ?
C’est la république, et la république, et ses concepteurs se sont basés justement sur les Lumières. Parce que donc comme je te le rappelle, ce qu’on appelle la philosophie des Lumières sont basées sur les réflexions philosophiques de l’antiquité, dont l’unité de l’humanité, d’où l’abolition de l’esclavage, l’article 1 de la déclaration des droits de l’homme etc...
Vu que la déclaration des droits de l’homme est le pur fruit des Lumières, la synthèse, vas y montre moi des articles de la déclaration qui sont antihumanistes.
C’est bien beau ce texte, mais alors pourquoi les papes n’ont pas excommuniés les esclavagistes, eux qui étaient capables d’excommunier pour des affaires somme toute futile ?
voiloà l’humanisme de l’église catholique en actino :
« Il Nous suffit de rappeler les 17 articles sur les droits de l’homme qui ne sont qu’une répétition fidèle de la déclaration faite par l’Assemblée Nationale de France de ces mêmes droits, si contraires à la religion et à la société. » (Pie VI, Encyclique Adeo Nota, 23-4-1791)
« On voit donc clairement pourquoi certains
hommes, ne tenant aucun compte des principes les plus certains de la
saine raison, osent publier que : la volonté du peuple manifestée par ce
qu’on dit être l’opinion publique ou autrement, constitue la loi
suprême, indépendante de tout droit divin et humain. » (Pie IX, Encyclique Quanta Cura)
« Bon
nombre de nos contemporains, marchant sur les traces de ceux qui, au
siècle dernier se sont décernés le titre de philosophes, prétendent que tout pouvoir vient du peuple... C’est en quoi les Catholiques se séparent de ces nouveaux maîtres ; ils vont chercher en Dieu, le droit de commander, et le font dériver de là, comme de sa source naturelle et de son nécessaire principe.C’est
de cette hérésie que naquirent au siècle dernier, la fausse philosophie
et ce qu’on appelle le droit moderne, la souveraineté du peuple, et
cette licence sans frein en dehors de laquelle beaucoup ne savent plus voir de vraie liberté. De
là on s’est avancé jusqu’aux dernières erreurs, le communisme, le
socialisme, le nihilisme, monstres effroyables qui sont la honte de la
société et qui menacent d’être sa mort. » (Léon XIII, Encyclique Diuturnum illud, 29-6-1881)
que dire du syllabus grand monument « d’humanisme », où en fait le pape fait des humains des enfants sous l’autorité de l’église.